
La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
29 avril 2010
On croit rêver !!

27 avril 2010
N’ayez pas peur ?

24 avril 2010
Care : un tour d’illusionniste

« Care » veut dire, d’après ses inventeurs (?), le souci de fournir à chacun un salaire minimum, un accès aux soins correct, la possibilité de se loger convenablement, bref tout ce que peut espérer un citoyen pour mener une vie acceptable. On ne saurait être plus général et, donc, moins original. C’est justement le rôle du mot que de cacher ce manque d’originalité. La pêche aux rêveurs est à nouveau ouverte. La réalité est, cependant, tout autre. Rien ne sera possible sans une réindustrialisation de la France avec un développement urgent des exportations, sans une réduction drastique de la dette qui imposera de très gros sacrifices à tous les citoyens. Mais quel candidat aux futures élections présidentielles aura le courage de tenir un tel discours ? Il devient pourtant urgent que les politiques abandonnent la publicité partisane pour faire, enfin, de la stratégie politique, c’est-à-dire qu’ils abandonnent leurs petites vues à court terme pour des analyses et des choix engageant le long terme. Quand en auront-ils enfin le courage ?
21 avril 2010
Coupables et irresponsables

20 avril 2010
Nous sommes tous dangereux

« science » (?) qui s’appelle la criminologie se substitue à la loi et que le juge devra s’en remettre à elle. Est-ce raisonnable ? Ne sommes-nous pas tous suspectés d’être dangereux ? L’extension de la vidéosurveillance dans tout l’espace public ne montre-t-elle pas que tout individu mérite d’être contrôlé parce qu’intrinsèquement dangereux ? Significatif est, d’ailleurs, le glissement sémantique du vocabulaire puisque la vidéosurveillance est devenue la vidéo protection. Il ne s’agit pas de surveiller mais de protéger contre le danger que représente tout individu. Déjà, la possible et actuelle localisation de tout propriétaire de téléphone portable permet de suivre ce dernier presque pas à pas. Bientôt, chacun sera suivi en permanence, rendant ainsi possible la
« traçabilité » du citoyen comme n’importe quelle marchandise. Dans ce mécanisme, il est visible que le Ministère de l’Intérieur prend le pas sur celui de la Justice, que le policier devient plus important que le juge, que le droit cède le pas au soupçon. Dans une enquête, le juge d’instruction honnête (est-ce un pléonasme ?) se doit de mener son enquête à charge et à décharge en toute objectivité. Le projet de suppression du juge d’instruction prévoit de donner l’enquête à charge au Procureur de la République, laissant à l’avocat de la Défense le soin de mener l’enquête à décharge. On voit immédiatement le danger. Tous les prévenus n’auront pas les moyens de recourir aux services d’un avocat autre que commis d’office, instituant ainsi une « justice à deux vitesse ». D’autre part, puisque le Parquet dépend hiérarchiquement du Ministre de la Justice, donc du Gouvernement, l’impartialité du procureur n’est pas garantie lors d’affaires impliquant des personnalités gouvernementales ou proches de celles-ci. Ce risque s’accompagne d’ailleurs de la tendance à la dépénalisation des affaires avec l’introduction de la déclaration de culpabilité qui supprimerait le passage devant le Tribunal pénal. La suppression du juge d’instruction, si elle a lieu, doit nécessairement s’accompagner de l’indépendance du Parquet vis-à-vis du Gouvernement. La nomination du Procureur ne doit pas être le fait du Ministère de la Justice, mais doit relever de la responsabilité du peuple c’est-à-dire de ses représentants au Parlement.
02 avril 2010
Grèves illicites

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