Lorsque j’écoute les protagonistes de l’affaire du CPE, je ne peux m’empêcher de faire le rapprochement avec l’attitude des Israéliens et des Palestiniens dans le conflit du
Moyen-Orient. La même attitude figée sur un amour-propre monstrueusement mal placé qui interdit toute discussion avant que l’autre ne soit terrassé et humilié. L’intransigeance du gouvernement répondant à celle, tout aussi bornée, de ceux qui réclament le retrait de la loi sur l’Egalité des chances, est comme un écho de la guerre qui se déroule en Palestine. Les Israéliens ne veulent pas se retirer des territoires occupés avant que les Palestiniens n’aient renoncé au terrorisme, les Palestiniens ne veulent pas stopper leurs actions meurtrières avant qu’Israël n’ait évacué les territoires. En France, les syndicats et les partis de gauche n’acceptent aucune discussion avant que le gouvernement n’ait retiré sa loi, le gouvernement ne veut rien changer tant que les syndicats n’auront pas accepté de discuter. Cette intransigeance a mené le Moyen-Orient à la catastrophe humanitaire, la même intransigeance conduit la France à la faillite. Cette intransigeance est le signe que l’aveuglement a pris la place de l’intelligence. La folie humaine envahit la planète en prenant de multiples visages. Arrafat est décédé et Sharon est plongé dans un coma irréversible, laissant derrière eux les hommes s’entretuer. Le ridicule tue.
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