La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
25 mai 2009
Réponse
Je viens de recevoir un commentaire sur le petit article ci-dessous et intitulé "Guignol, mon ami"... anonyme, bien sûr ! Ce torchon dit ceci "Quand arrêterez-vous de polluer le net avec des commentaires d'un autre âge ?". Voilà bien le commentaire d'un véritable imbécile ! Il se reconnaîtra surement.
24 mai 2009
Guignol, mon ami

18 mai 2009
Morale et profits

15 mai 2009
12 mai 2009
L’humanité en danger ?
Lorsque l’on évoque les animaux en danger, tout le monde pense aux éléphants et autres félins en voie de disparition. Peu de monde songe aux abeilles. Et pourtant …
Voilà un petit insecte sympathique qui porte sur lui le destin de l’humanité. En effet, si les abeilles disparaissaient totalement, 30% de notre nourriture disparaîtrait également ! Et, plus particulièrement, disparaîtraient les cultures maraîchères, les fruits et légumes naturels qui ont besoin de la pollinisation pour exister. Qui sait que les pommiers, les amandiers, les avocatiers, les cerisiers, les oignons, les concombres, le coton, l'arachide, le melon, les fleurs sauvages, etc… dépendent à 90 %, voire à 100 % des abeilles pour leur pollinisation ? Or, on constate une disparition massive et inquiétante des abeilles domestiques qui peut atteindre 70% de leur population. Pour ce qui concerne les abeilles sauvages, il est à peu près certain que le même phénomène existe également, même s’il est plus difficile à mesurer. En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteignait 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés, c’est-à-dire aux États-Unis, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Grèce, en Pologne, et aux Pays-Bas. Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche. L’ampleur du phénomène est indiscutable, même s’il passe inaperçu. Les raisons de cette disparition sont multiples mais non indépendantes. On identifie, parmi elles, le virus IAPV, les acariens parasites Varroas ou la loque européenne qui, profitant de l’affaiblissement des abeilles, provoquent parmi elles une mortalité élevée. Mais, ainsi que le montre le schéma ci-dessous, les causes premières sont l’utilisation intensive des produits phytosanitaires et celle des OGM, c’est-à-dire que la grande responsable du phénomène est l’agriculture intensive.

On ne peut exclure qu’existent d’autres causes comme la saturation de l’environnement en ondes électromagnétiques (télévision, téléphones portables, Wi-fi, radio, satellites, etc …) qui pourraient désorienter les abeilles qui ne retrouveraient plus le chemin des ruches. Mais il est incontestable que l’utilisation massive des insecticides, des fongicides et des pesticides est une cause fondamentale de cette hécatombe.
De même que les pêcheurs nient l’évidence de l’effondrement du stock de certains poissons, les agriculteurs de grandes exploitations nient l’effet de leurs produits phytosanitaires et de leurs semences OGM. L’égocentrisme fait des ravages. Une fois de plus, on voit qu’une somme d’intérêts particuliers ne sert jamais l’intérêt général.
Peut-être est-il temps que l’on repense nos manières de vivre ?
Voilà un petit insecte sympathique qui porte sur lui le destin de l’humanité. En effet, si les abeilles disparaissaient totalement, 30% de notre nourriture disparaîtrait également ! Et, plus particulièrement, disparaîtraient les cultures maraîchères, les fruits et légumes naturels qui ont besoin de la pollinisation pour exister. Qui sait que les pommiers, les amandiers, les avocatiers, les cerisiers, les oignons, les concombres, le coton, l'arachide, le melon, les fleurs sauvages, etc… dépendent à 90 %, voire à 100 % des abeilles pour leur pollinisation ? Or, on constate une disparition massive et inquiétante des abeilles domestiques qui peut atteindre 70% de leur population. Pour ce qui concerne les abeilles sauvages, il est à peu près certain que le même phénomène existe également, même s’il est plus difficile à mesurer. En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteignait 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés, c’est-à-dire aux États-Unis, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Grèce, en Pologne, et aux Pays-Bas. Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche. L’ampleur du phénomène est indiscutable, même s’il passe inaperçu. Les raisons de cette disparition sont multiples mais non indépendantes. On identifie, parmi elles, le virus IAPV, les acariens parasites Varroas ou la loque européenne qui, profitant de l’affaiblissement des abeilles, provoquent parmi elles une mortalité élevée. Mais, ainsi que le montre le schéma ci-dessous, les causes premières sont l’utilisation intensive des produits phytosanitaires et celle des OGM, c’est-à-dire que la grande responsable du phénomène est l’agriculture intensive.

On ne peut exclure qu’existent d’autres causes comme la saturation de l’environnement en ondes électromagnétiques (télévision, téléphones portables, Wi-fi, radio, satellites, etc …) qui pourraient désorienter les abeilles qui ne retrouveraient plus le chemin des ruches. Mais il est incontestable que l’utilisation massive des insecticides, des fongicides et des pesticides est une cause fondamentale de cette hécatombe.
De même que les pêcheurs nient l’évidence de l’effondrement du stock de certains poissons, les agriculteurs de grandes exploitations nient l’effet de leurs produits phytosanitaires et de leurs semences OGM. L’égocentrisme fait des ravages. Une fois de plus, on voit qu’une somme d’intérêts particuliers ne sert jamais l’intérêt général.
Peut-être est-il temps que l’on repense nos manières de vivre ?
05 mai 2009
Consternant !

Et pendant ce temps, les patrons des grandes entreprises s’enrichissent d’une manière scandaleuse, au mépris de toute morale. Ils détournent une part croissante de l’investissement pour leur profit personnel (« golden hello », parachute doré, retraite chapeau, stock options, salaires faramineux,…). Dotés d’une imagination sans borne, les sommes qu’ils s’octroient par tous les moyens imaginables sont absolument consternantes et dépassent l’entendement. Les sommes en jeux sont tellement énormes qu’elles perdent toute signification pour le commun des mortels. Simultanément, les banquiers continuent de mentir, de réclamer des aides publiques tout en refusant de prêter aux PME en difficulté et aspirant à reprendre leur jeu pervers le plus tôt possible, espérant que tout le monde oubliera qu’ils sont responsables de la crise actuelle.
Et pendant ce temps, les hommes politiques de tous bords qui comptent dans la vie de la Nation ont une unique préoccupation : leur candidature à la Présidence de 2012. Obnubilés par cette échéance, ils n’ont d’autre ressource que de critiquer à outrance celui qui sera leur principal concurrent, le Président actuel, au détriment de la recherche de l’intérêt général. La crise n’est, pour eux, qu’un simple prétexte de campagne électorale, pain béni en quelque sorte ! Simplifiant à l’extrême le discours politique en rendant le Président en place coupable de tous les maux et responsable finalement de la crise mondiale, ces politiques donnent un spectacle affligeant.
Et pendant ce temps, les mandarins hospitaliers, les magistrats, les professeurs népotiques d’université s’insurgent pour conserver leurs privilèges.
La conséquence de tout cela est que le sentiment d’abandon, la consternation et la colère montent chez les citoyens, certains d’entre eux versant dans la violence, écœurés par l’omniprésence de l’ambition personnelle des politiques et de la voyoucratie financière des plus riches. Il est certain que, la détresse se transformant en violence, les actes de révolte vont se multiplier (n'oublions pas qu'en 1948, les violences eurent un tel degré qu'il fallut faire appel à l'armée)et que des opportunistes sans scrupule trouveront là un tremplin pour leur arrivisme politique. Ils vont essayer de faire pousser sur le terreau de la violence le cactus de leurs ambitions personnelles. Consternant !
02 mai 2009
Décidément !

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