La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
25 mai 2009
Réponse
Je viens de recevoir un commentaire sur le petit article ci-dessous et intitulé "Guignol, mon ami"... anonyme, bien sûr ! Ce torchon dit ceci "Quand arrêterez-vous de polluer le net avec des commentaires d'un autre âge ?". Voilà bien le commentaire d'un véritable imbécile ! Il se reconnaîtra surement.
24 mai 2009
Guignol, mon ami
L’âge fait retomber en enfance, dit-on. C’est vrai ! Je n’ai jamais autant fréquenté les théâtres de marionnettes que depuis quelque temps. L’art d’être grand-père comporte beaucoup de satisfactions et nombre d’obligations. Parmi celles-ci, retrouver le chemin de Guignol, perdu depuis si longtemps, est incontournable. Bien des théâtres de marionnettes existent, mais tous ne se valent pas. Là comme ailleurs existe une hiérarchie. Il en est, pour ces spectacles, comme pour le cinéma : des hauts et des bas, du bon et du moins bon. J’ai le sentiment qu’un « guide » des Guignols manque, comme existent les guides gastronomiques. Pour juger de la qualité d’un spectacle de marionnettes, il faut tenir compte de l’originalité du scénario, de l’inventivité de la manipulation des marionnettes, bien sûr, mais se limiter à cela serait très superficiel et ferait montre d’un amateurisme inacceptable. Un spectacle comporte tout un cérémonial qu’il serait criminel de négliger. Il y a tout d’abord la ruée des poussettes à l’entrée comme à la sortie. Il y a le regard légèrement méprisant des mamans observant les énervements des enfants qui ne sont pas les siens. Il y a la présence du loup qui fait pleurer un ou deux enfants pendant le spectacle. Il y a les cris qui atteignent leur acmé lors de l’apparition du loup rodomont ou du bandit, les battements de mains enfantins suscités par l’inévitable danse des grenouilles, des lapins ou des petits cochons. Il y a les parents qui, refusant de s’éloigner quelque peu de leur progéniture, refusent de quitter le banc réservé aux plus petits. Mais ce n’est pas tout. En effet, il faut être attentif à l’existence et la facilité d’accès du garage à poussettes, à la durée du spectacle, à l’existence ou non d’un entracte pendant lequel les enfants et les parents se bousculent devant le distributeur de bonbons et de pop-corn, à la ponctualité, à l’esthétique du décor non seulement de la salle mais aussi du spectacle, à la plus ou moins grande difficulté d’insérer ses fesses dans le siège, à l’interactivité suscitée entre la marionnette et les enfants (il est, en effet, attendrissant de voir son petit-fils applaudir de concerve avec les autres enfants), et à bien d’autres choses encore. C’est donc toute une expertise qu’il faut avoir pour choisir un théâtre de Guignol. Pour ma part, concernant les spectacles parisiens, je ferai le classement suivant : le Champ de Mars (****), le Luxembourg (***), le Parc Floral (***), le lac de Saint-Mandé(**), le parc Montsouris (*), les Champs Elysées (*). Mais ceci est purement personnel. Et j’ai besoin d’améliorer mon expertise !
18 mai 2009
Morale et profits
Le Président de la République a relancé une idée du Général De Gaulle, à savoir la juste répartition des bénéfices de l’entreprise entre les investissements, les actionnaires et les salariés. Ce fut, à l’époque, le lancement de l’intéressement et de la participation. Le rapport Cotis, remis ces jours-ci au gouvernement, précise ce que tout le monde sait depuis longtemps, à savoir que les salariés sont mal traités depuis une quinzaine d’années. Il suffit d’être salarié pour savoir cela ! Toutefois, les chiffres fournis par le rapport ont le mérite de donner du corps et une réalité objective à un sentiment confusément ressenti. Que se soit l’évolution salariale, la part des salaires dans la valeur ajoutée ou la répartition des bénéfices, le salarié est, dans tous les cas, le parent pauvre de l’entreprise. Du statut de personnel (à connotation individuelle), il est descendu à celui de ressources humaines (conglomérat anonyme dont on gère la consommation) pour sombrer finalement dans celui de variable d’ajustement (consommables et produits jetables). La crise actuelle n’est que le révélateur d’une situation qui s’est développée depuis les années 1980. C’est à cette époque que l’on a vu fleurir le concept de gouvernance dans les entreprises, pour le seul bénéfice des actionnaires. Derrière cette politique d’entreprise, se cachait l’action des fonds de pension anglo-saxons qui, au sein d’une compétition intensive, promettaient à leurs clients des taux de rendements extravagants. Pour obtenir ces rendements, ils ont soumis les grandes entreprises, dont ils détenaient les actions, à une pression de plus en plus importante pour obtenir des dividendes de plus en plus élevés et complètement déconnectés des performances réelles des entreprises. Ces dernières, soumises à un véritable chantage économique, ont recherché tous les moyens possibles pour augmenter la valeur des actions : réduction des investissements au profit des dividendes, utilisation des bénéfices pour racheter leurs propres actions afin d’en augmenter la valeur, recherche drastique d’économies de fonctionnement par utilisation de la variable d’ajustement que sont devenus les salariés, délocalisations vers des sites à coûts salariaux minimaux, investissements dans des produits toxiques à haut rendement et à hauts risques, etc … L’entreprise doit, bien sûr, faire des bénéfices, mais il est temps de se poser la question de savoir quelle est sa véritable raison d’être : une machine à faire de l’argent ou un organisme intégré dans une vie sociale ? Dans ce dernier cas, elle doit impérativement avoir une morale et fonctionner selon des principes qui respectent tous les acteurs internes et externes. Le comportement récent de certains patrons de grandes entreprises montre qu’il semble qu’ils l’aient oublié.
15 mai 2009
12 mai 2009
L’humanité en danger ?
Lorsque l’on évoque les animaux en danger, tout le monde pense aux éléphants et autres félins en voie de disparition. Peu de monde songe aux abeilles. Et pourtant …
Voilà un petit insecte sympathique qui porte sur lui le destin de l’humanité. En effet, si les abeilles disparaissaient totalement, 30% de notre nourriture disparaîtrait également ! Et, plus particulièrement, disparaîtraient les cultures maraîchères, les fruits et légumes naturels qui ont besoin de la pollinisation pour exister. Qui sait que les pommiers, les amandiers, les avocatiers, les cerisiers, les oignons, les concombres, le coton, l'arachide, le melon, les fleurs sauvages, etc… dépendent à 90 %, voire à 100 % des abeilles pour leur pollinisation ? Or, on constate une disparition massive et inquiétante des abeilles domestiques qui peut atteindre 70% de leur population. Pour ce qui concerne les abeilles sauvages, il est à peu près certain que le même phénomène existe également, même s’il est plus difficile à mesurer. En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteignait 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés, c’est-à-dire aux États-Unis, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Grèce, en Pologne, et aux Pays-Bas. Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche. L’ampleur du phénomène est indiscutable, même s’il passe inaperçu. Les raisons de cette disparition sont multiples mais non indépendantes. On identifie, parmi elles, le virus IAPV, les acariens parasites Varroas ou la loque européenne qui, profitant de l’affaiblissement des abeilles, provoquent parmi elles une mortalité élevée. Mais, ainsi que le montre le schéma ci-dessous, les causes premières sont l’utilisation intensive des produits phytosanitaires et celle des OGM, c’est-à-dire que la grande responsable du phénomène est l’agriculture intensive.
On ne peut exclure qu’existent d’autres causes comme la saturation de l’environnement en ondes électromagnétiques (télévision, téléphones portables, Wi-fi, radio, satellites, etc …) qui pourraient désorienter les abeilles qui ne retrouveraient plus le chemin des ruches. Mais il est incontestable que l’utilisation massive des insecticides, des fongicides et des pesticides est une cause fondamentale de cette hécatombe.
De même que les pêcheurs nient l’évidence de l’effondrement du stock de certains poissons, les agriculteurs de grandes exploitations nient l’effet de leurs produits phytosanitaires et de leurs semences OGM. L’égocentrisme fait des ravages. Une fois de plus, on voit qu’une somme d’intérêts particuliers ne sert jamais l’intérêt général.
Peut-être est-il temps que l’on repense nos manières de vivre ?
Voilà un petit insecte sympathique qui porte sur lui le destin de l’humanité. En effet, si les abeilles disparaissaient totalement, 30% de notre nourriture disparaîtrait également ! Et, plus particulièrement, disparaîtraient les cultures maraîchères, les fruits et légumes naturels qui ont besoin de la pollinisation pour exister. Qui sait que les pommiers, les amandiers, les avocatiers, les cerisiers, les oignons, les concombres, le coton, l'arachide, le melon, les fleurs sauvages, etc… dépendent à 90 %, voire à 100 % des abeilles pour leur pollinisation ? Or, on constate une disparition massive et inquiétante des abeilles domestiques qui peut atteindre 70% de leur population. Pour ce qui concerne les abeilles sauvages, il est à peu près certain que le même phénomène existe également, même s’il est plus difficile à mesurer. En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteignait 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés, c’est-à-dire aux États-Unis, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Grèce, en Pologne, et aux Pays-Bas. Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche. L’ampleur du phénomène est indiscutable, même s’il passe inaperçu. Les raisons de cette disparition sont multiples mais non indépendantes. On identifie, parmi elles, le virus IAPV, les acariens parasites Varroas ou la loque européenne qui, profitant de l’affaiblissement des abeilles, provoquent parmi elles une mortalité élevée. Mais, ainsi que le montre le schéma ci-dessous, les causes premières sont l’utilisation intensive des produits phytosanitaires et celle des OGM, c’est-à-dire que la grande responsable du phénomène est l’agriculture intensive.
On ne peut exclure qu’existent d’autres causes comme la saturation de l’environnement en ondes électromagnétiques (télévision, téléphones portables, Wi-fi, radio, satellites, etc …) qui pourraient désorienter les abeilles qui ne retrouveraient plus le chemin des ruches. Mais il est incontestable que l’utilisation massive des insecticides, des fongicides et des pesticides est une cause fondamentale de cette hécatombe.
De même que les pêcheurs nient l’évidence de l’effondrement du stock de certains poissons, les agriculteurs de grandes exploitations nient l’effet de leurs produits phytosanitaires et de leurs semences OGM. L’égocentrisme fait des ravages. Une fois de plus, on voit qu’une somme d’intérêts particuliers ne sert jamais l’intérêt général.
Peut-être est-il temps que l’on repense nos manières de vivre ?
05 mai 2009
Consternant !
Plongés dans le maelström de la crise, les Français souffrent (pas tous !), certains – de plus en plus nombreux – perdent leur emploi en même temps que tout espoir d’en retrouver, les difficultés pour garder un logement s’accroissent, les files d’attente aux associations caritatives s’allongent, l’inquiétude se diffuse, la jeunesse sans emploi en perspective est à la dérive, les parents s’angoissent sur l’avenir compromis de leurs enfants …
Et pendant ce temps, les patrons des grandes entreprises s’enrichissent d’une manière scandaleuse, au mépris de toute morale. Ils détournent une part croissante de l’investissement pour leur profit personnel (« golden hello », parachute doré, retraite chapeau, stock options, salaires faramineux,…). Dotés d’une imagination sans borne, les sommes qu’ils s’octroient par tous les moyens imaginables sont absolument consternantes et dépassent l’entendement. Les sommes en jeux sont tellement énormes qu’elles perdent toute signification pour le commun des mortels. Simultanément, les banquiers continuent de mentir, de réclamer des aides publiques tout en refusant de prêter aux PME en difficulté et aspirant à reprendre leur jeu pervers le plus tôt possible, espérant que tout le monde oubliera qu’ils sont responsables de la crise actuelle.
Et pendant ce temps, les hommes politiques de tous bords qui comptent dans la vie de la Nation ont une unique préoccupation : leur candidature à la Présidence de 2012. Obnubilés par cette échéance, ils n’ont d’autre ressource que de critiquer à outrance celui qui sera leur principal concurrent, le Président actuel, au détriment de la recherche de l’intérêt général. La crise n’est, pour eux, qu’un simple prétexte de campagne électorale, pain béni en quelque sorte ! Simplifiant à l’extrême le discours politique en rendant le Président en place coupable de tous les maux et responsable finalement de la crise mondiale, ces politiques donnent un spectacle affligeant.
Et pendant ce temps, les mandarins hospitaliers, les magistrats, les professeurs népotiques d’université s’insurgent pour conserver leurs privilèges.
La conséquence de tout cela est que le sentiment d’abandon, la consternation et la colère montent chez les citoyens, certains d’entre eux versant dans la violence, écœurés par l’omniprésence de l’ambition personnelle des politiques et de la voyoucratie financière des plus riches. Il est certain que, la détresse se transformant en violence, les actes de révolte vont se multiplier (n'oublions pas qu'en 1948, les violences eurent un tel degré qu'il fallut faire appel à l'armée)et que des opportunistes sans scrupule trouveront là un tremplin pour leur arrivisme politique. Ils vont essayer de faire pousser sur le terreau de la violence le cactus de leurs ambitions personnelles. Consternant !
Et pendant ce temps, les patrons des grandes entreprises s’enrichissent d’une manière scandaleuse, au mépris de toute morale. Ils détournent une part croissante de l’investissement pour leur profit personnel (« golden hello », parachute doré, retraite chapeau, stock options, salaires faramineux,…). Dotés d’une imagination sans borne, les sommes qu’ils s’octroient par tous les moyens imaginables sont absolument consternantes et dépassent l’entendement. Les sommes en jeux sont tellement énormes qu’elles perdent toute signification pour le commun des mortels. Simultanément, les banquiers continuent de mentir, de réclamer des aides publiques tout en refusant de prêter aux PME en difficulté et aspirant à reprendre leur jeu pervers le plus tôt possible, espérant que tout le monde oubliera qu’ils sont responsables de la crise actuelle.
Et pendant ce temps, les hommes politiques de tous bords qui comptent dans la vie de la Nation ont une unique préoccupation : leur candidature à la Présidence de 2012. Obnubilés par cette échéance, ils n’ont d’autre ressource que de critiquer à outrance celui qui sera leur principal concurrent, le Président actuel, au détriment de la recherche de l’intérêt général. La crise n’est, pour eux, qu’un simple prétexte de campagne électorale, pain béni en quelque sorte ! Simplifiant à l’extrême le discours politique en rendant le Président en place coupable de tous les maux et responsable finalement de la crise mondiale, ces politiques donnent un spectacle affligeant.
Et pendant ce temps, les mandarins hospitaliers, les magistrats, les professeurs népotiques d’université s’insurgent pour conserver leurs privilèges.
La conséquence de tout cela est que le sentiment d’abandon, la consternation et la colère montent chez les citoyens, certains d’entre eux versant dans la violence, écœurés par l’omniprésence de l’ambition personnelle des politiques et de la voyoucratie financière des plus riches. Il est certain que, la détresse se transformant en violence, les actes de révolte vont se multiplier (n'oublions pas qu'en 1948, les violences eurent un tel degré qu'il fallut faire appel à l'armée)et que des opportunistes sans scrupule trouveront là un tremplin pour leur arrivisme politique. Ils vont essayer de faire pousser sur le terreau de la violence le cactus de leurs ambitions personnelles. Consternant !
02 mai 2009
Décidément !
Je dois avouer mon désarroi. Jamais l’Europe n’a connu de crise aussi profonde et grave. Jamais les Européens n’ont plus attendu de l’Europe qu’elle leur apporte une certaine protection devant les difficultés grandissantes. À cette attente n’a répondu qu’un assourdissant silence de la Commission Européenne et de son président. On attendait que la commission soit proactive dans la définition et la mise en œuvre d’un ensemble de mesures communes aux différentes nations européennes pour résister à la crise économique et sociale. On attendait que la commission pousse les nations à mettre en pratique rapidement les principes arrêtés au dernier G20 afin que celui-ci ne se solde pas uniquement par un ensemble de vœux pieux. Il ne s’est rien passé. Nous sommes à quelques semaines des élections européennes et personne n’en parle vraiment. Les médias sont silencieux, les discours politiques restent confidentiels et lorsqu’ils sont publics, ils sont totalement dévoyés pour n’être que débats franco-français. Encore une fois, le Parti Socialiste va se tromper de cible. Les Français se désintéressent de ces élections, faute de comprendre le fonctionnement de l’Europe et de son Parlement. Ils ne comprennent rien aux regroupements politiques formant les différentes composantes du Parlement, ils ignorent ses prérogatives et méconnaissent ses pouvoirs, mais surtout ils n’entendent aucun discours leur expliquant en quoi et pourquoi l’Europe est un enjeu d’avenir. Les socialistes vont brouiller encore davantage la vision des Français en transformant ces élections en vote sanction contre le Président de la République, c’est-à-dire en substituant un enjeu de politique purement nationale à l’enjeu européen. Pour fédérer le plus largement possible, le Parti Socialiste joue la carte anti-Sarkozy. Cela lui permet de ne pas préciser quelle est sa vision européenne, comme il fait avec la politique nationale. Caricaturer la politique gouvernementale sans faire de propositions alternatives lui permet de ne pas faire de propositions, empêtré qu’il est dans ses courants contradictoires et paralysé par des ambitions personnelles multiples. Décidément, le Parti Socialiste n’est pas près de (ni prêt à) redevenir un parti de gouvernement. Une vraie campagne pour les élections européennes devrait être pédagogique avant tout et devrait essayer de faire naître une attente et non pas un vote sanction. Celui-ci devrait être cantonné aux élections nationales et le melting-pot ne peut que semer la confusion et la désillusion. À force de caricatures, le Parti Socialiste va finir par faire croire qu’il ne supporte pas d’avoir un Président de la République d’origine étrangère !! Pour être juste, il faut bien dire que, du côté de la majorité, tenir un discours plébiscitaire concernant le Président de la République et se contenter de dénoncer le manque de propositions de l’opposition n’est pas, non plus, particulièrement à la hauteur des enjeux européens. L’Europe risque de mourir des nationalismes étroits qui sévissent partout.
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