Élections truquées, répression sanglante de l’opposition, mépris des institutions internationales, appel à des mercenaires sans foi ni loi pour tirer sur les femmes et les enfants, aveuglement forcené et hystérique, hypocrisie et mensonges, telles sont les caractéristiques de trois fous qui ensanglantent leur pays respectif : Mouammar Kadhafi, Laurent Gbagbo, Mahmoud Ahmadinejad. Devant ces folies meurtrières, la communauté internationale est sans arme et sans moyens autres que les sanctions économiques qui frappent, sans distinction, les coupables et les innocents. Le Libyen a levé une armée de mercenaires, attirés par l’argent et qui n’ont aucune hésitation à tirer sur les civils à l’arme lourde. Il met son propre pays à feu et à sang dans l’unique objectif de se maintenir au pouvoir coûte que coûte. Ses diatribes hystériques, niant la réalité, rappellent dramatiquement les vociférations hitlériennes de sinistre mémoire. L’Ivoirien a refusé le verdict des urnes après avoir prolongé indûment pendant dix ans son pouvoir arrivé à échéance. Il prend le risque d’une partition de son pays, l’une privé de moyens pour cause de sanctions économiques prises par la communauté internationale, l’autre sans moyen de développement car sans ressources et sans accès à la mer. L’obstination maladive de cet homme conduit la Côte d’Ivoire vers l’effondrement économique et la guerre civile. L’Iranien, après avoir truqué honteusement les élections présidentielles, bourre ses prisons d’opposants politiques et d’étudiants, les pend en place publique, menace les femmes de lapidation ou fait tirer sur elles dans les manifestations, se moque des institutions internationales en fabriquant clandestinement sa bombe nucléaire et en cherchant tout occasion pour mettre le feu au Moyen-Orient. Cette partie du monde est à la dérive.
Le bateau ivre de la folie contient, hélas, bien d’autres passagers. Notamment le Turkmène Gurbanguly Berdimuhamedow (répression des minorités ethniques, interdiction des partis politiques, justice expéditive, pas de liberté de la presse et de religion), le Kasakh Noursoultan Nazarbayev (tortures généralisées utilisées par le système judiciaire et policier), le Coréen Kim Jong-il (élimination de l’opposition, pas de liberté d’expression, de circulation, de religion, d’association, travail forcé et camps de concentration), les militaires Birmans Soe Win, Maung Aye, Than Shwe (aucun droit de l’homme, travail forcé, emprisonnement des opposants). Les Droits de l’Homme sont hélas une espèce en voie de disparition dans de nombreux pays du monde.
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