La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
28 octobre 2011
Cascade
Une justification « théorique » du libéralisme capitaliste, en quête d’une réputation, est l’existence du « trikkle down effect » qui a eu son heure de gloire sous le règne du Tachérisme et du Reaganisme. Il s’agit d’une justification de l’enrichissement et qui stipule que, plus les riches s’enrichissent, plus existent des retombées sur l’ensemble des classes de la société. La richesse accumulée par quelques-uns finit par retomber en cascade sur les plus pauvres. C’est-à-dire que même les plus pauvres doivent se réjouir de l’enrichissement des plus riches. Pourtant, il est évident aujourd’hui qu’il s’agit d’une tromperie de plus de la théorie économique. Depuis plus de dix ans, les riches deviennent de plus en plus riches, certes, mais les pauvres deviennent de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux. En France, depuis 10 ans, les 10% de la population les plus riches ont capté 32% de la richesse nationale pendant que les 10% des plus pauvres doivent se contenter d’à peine 3%. L’écart entre riches et pauvres s’accroît sans cesse dans presque tous les pays du monde, mais il est aveuglant dans les pays développés occidentaux. L’histoire montre à l’évidence que cet effet de cascade n’existe pas. Les quatre-quatre roulent devant les trottoirs où meurent les sans-logis. Les pays dits développés ont trouvé les ressources de leur croissance au détriment des pays pauvres qui se sont enfoncés dans la pauvreté pendant que les occidentaux s’enrichissaient. Aujourd’hui, les pays en voie de développement s’enrichissent au détriment des pays occidentaux qui s’enfoncent dans une crise profonde. Au sein de l’Europe en crise, peut-on dire que la croissance de l’Allemagne a un quelconque effet sur des pays comme la Grèce, l’Irlande ou le Portugal ? Le « trikkle down effect » a un ennemi redoutable qui s’appelle égoïsme.
25 octobre 2011
Vous avez dit déficit ?
La situation financière de la France n’a jamais été aussi catastrophique. Le déficit budgétaire atteint plus de 150 milliards d’Euros par an. Le service de la dette est le premier poste budgétaire, avant celui de l’Éducation Nationale. Actuellement, les responsables politiques nous proposent quelques mesurettes pour résorber ce déficit et diminuer la datte souveraine. Parmi celles-ci, la plus significative est la réforme du système fiscal, antienne qui dure depuis des décennies mais qu’aucun gouvernement n’a eu le courage de mettre en œuvre. Actuellement, campagne électorale oblige, ce sujet est à nouveau à l’ordre du jour, tant dans la majorité que dans l’opposition. Cette dernière utilise cette future réforme pour financer à priori les dépenses supplémentaires qu’implique le programme gouvernemental proposé. Ceux qui agitent la lanterne du pactole des riches pour réduire, voire annuler, le déficit, ne nous montrent qu’une vessie vide et bien incapable de résoudre réellement le problème. Il s’agit, à l’évidence, d’un leurre électoral. Tout ce que pourra faire la réforme électorale promise sera de répartir autrement l’effort fiscal entre les catégories sociales, sans faire varier de façon sensible le total de l’impôt prélevé. Le revenu des 10% les plus riches représente 510 milliards d’Euros avec un taux moyen d’imposition de 35%, alors que le revenu des 50% les moins riches atteint 825 milliards d’Euros avec un taux moyen d’imposition de 45%. On voit effectivement l’injustice du système fiscal, mais on voit aussi que le gain d’un système plus juste est loin d’être à la hauteur du problème à résoudre, le déficit budgétaire dépassant actuellement 150 milliards d’Euros et l’impôt sur le revenu atteignant péniblement 60 milliards d’Euros. Comme la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, la réforme du système fiscal est une obligation de justice sociale, mais sûrement pas une solution au problème du déficit public. La réforme emblématique du gouvernement actuel est le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Cette mesure soulève un tollé dans la fonction publique qui crie à la destruction du service public. Actuellement, malgré la réduction d’un fonctionnaire sur 2, il y a plus de fonctionnaires en 2011 qu’en 2007. Il y a, en France, 90 fonctionnaires pour 1000 habitants, alors qu’aux USA, ce nombre est de 70 et qu’il est de 50 en Allemagne. Un emploi sur cinq, en France, est un emploi de fonctionnaire. De plus, bien que la recherche d’économies soit une nécessité, la création de quelques taxes folkloriques sur les sodas ou les Mutuelles, parait dérisoire devant l’ampleur du problème. Nous sommes, en effet, devant le risque d’éclatement de la zone Euro et donc de l’Europe. La solution ne réside évidemment pas dans la création de quelques impôts nouveaux au niveau national, mais dans une volonté commune des nations européennes de sortir de la crise par le haut. Il ne s’agit pas de rassurer les marchés, mais de rassurer les peuples européens.
20 octobre 2011
Espérons !
Que penser du processus des primaires socialistes ? On imagine mal le Général de Gaulle ou François Mitterrand participer à un tel processus. Leur exceptionnelle personnalité non seulement rendait impossible leur participation, mais surtout elle rendait ce processus parfaitement inutile. Le choix s’imposait sans aucune hésitation. Certes, ces primaires restent un exercice parfaitement démocratique. Mais elles ne se justifient que lorsque aucun candidat à la candidature ne se démarque. Lorsque tous les candidats ne se distinguent pas réellement les uns des autres. Lorsqu’un parti politique présente plusieurs candidats à la candidature, c’est qu’aucun d’entre eux n’émerge par d’exceptionnelles qualités. C’est-à-dire qu’il faut choisir entre des solutions qui n’enthousiasment personne. Les socialistes ont choisi leur champion pour les futures élections présidentielles de 2012. Après avoir caressé ses « primo-électeurs » dans le sens de la facilité afin de gagner son billet pour la présidentielle, espérons que le candidat désigné va enfin nous parler avec un langage de président. Espérons qu’il va sortir d’un discours du type liste des courses de Premier ministre pour aborder les vrais problèmes du pays et nous exposer sa vision de la France de demain. Quelle stratégie pour résorber la dette, comment réindustrialiser le pays et relancer l’innovation, comment remettre l’Éducation Nationale en face de ses véritables responsabilités, quel avenir pour la jeunesse, quelle stratégie pour l’Europe ? Tous ces sujets n’ont été qu’effleurés pendant les primaires. Nous sommes toujours sous la menace d’une crise sans précédent. Nous attendons maintenant que la vraie campagne commence. Mais pour cela, il serait temps que la droite entre dans le jeu et que son propre candidat entre en lice officiellement. Cela éviterait peut-être que nous assistions au triste spectacle d’une droite qui se cantonne dans la caricature ridicule des propositions de l’opposition. Espérons que les candidats sauront changer l’angoisse de l’avenir qui étreint le peuple en espérance du lendemain. Espérons, pendant que nous le pouvons encore !
14 octobre 2011
Amalgame
Elle avait des difficultés dans ses classes où elle était chahutée. Elle avait des difficultés familiales importantes. Elle était dépressive. Autant de raisons pour comprendre qu’elle ait envisagé un acte définitif. Mais comment comprendre le choix d’une tentative de suicide par le feu dans un préau d’école de Béziers, à l’heure où les enfants sont en récréation ? Comment a-t-elle pu ne pas prendre en compte la dévastation psychologique qu’a créé cette immolation par le feu sur de jeunes esprits influençables ? Elle ne pouvait ignorer l’impact que son acte et le choix du lieu et du moment allait provoquer sur les enfants, spectateurs impuissants d’un épouvantable spectacle. Il s’agit donc d’une effroyable vengeance que, seul, un esprit dérangé a pu concevoir froidement. La question se pose alors de l’aveuglement de l’encadrement et de ses confrères qui n’ont pas su, ou pas voulu, voir cette folie destructrice. L’amalgame immédiat fait par un collègue enseignant syndicaliste entre ce drame et la suppression des postes d’enseignants est indécent et n’explique rien. Pourquoi l’Education Nationale admet-elle dans ces rangs des personnels qui ne sont absolument pas faits pour enseigner ? Les candidats à la candidature socialistes ont tous insisté sur la nécessité de rénover en profondeur le système éducatif français. Espérons qu’il ne s’agit pas d’une simple promesse électorale.
12 octobre 2011
Absurde !
Les Français ont rejeté le projet de Constitution Européenne. L’Europe fonctionne donc avec les règles anciennes qui ne prévoient que l’unanimité des membres de l’Union pour prendre une décision. Le Parlement Slovaque vient de rejeter le plan de renforcement du Fond de secours de la zone Euro dont l’Europe a un urgent besoin. Ce rejet le fait du petit parti populiste SaS qui possède 22 députés au Parlement. Ainsi donc, pour des raisons purement électoralistes internes et démagogiques, 22 individus n’hésitent pas à mettre en péril l’ensemble de la zone Euro, ce qui va donner inévitablement une nouvelle vigueur aux spéculateurs pour jouer contre l’Euro. Cet état de choses est, à proprement parler, absolument insupportable aux 16 autres pays de la zone Euro qui ont tous approuvé le plan de renforcement du FEFS. Cet épisode montre l’absurdité de la règle de l’unanimité qui devient un outil de chantage pour des populistes extrémistes de tous poils. Si d’aventure l’Europe parvient à sortir de la crise dans laquelle elle est plongée depuis presque 5 ans, il sera absolument nécessaire de changer les règles de fonctionnement de l’Europe. Malheureusement, un tel changement demande la consultation des peuples européens, processus long et aléatoire puisqu’il demande, lui aussi, l’unanimité. La première conclusion qui s’impose est la constitution d’un groupe de pays européens décidant ensemble de renforcer leur coopération et d’avancer vers un fonctionnement plus fédéraliste et capable de donner à leurs peuples un véritable plan de progrès. La seconde conclusion est que le ciel nous protège de l’entrée au Parlement français de l’extrême droite !
09 octobre 2011
Déontologie
La liberté de la presse est une des grandes libertés démocratiques. Elle mérite d’être défendue. Dans une démocratie, tout pouvoir a un contre-pouvoir. La presse, comme la justice, est un contre-pouvoir au pouvoir politique. C’est pourquoi la loi protège les journalistes en les autorisant à ne pas être dans l’obligation de dévoiler les sources de leurs informations. C’est un droit. Mais, à tout droit, doit être associé un devoir. En l’occurrence, le devoir du journaliste est de s’assurer que l’information qu’il obtient de sa source est vraie avant de la publier. Il ne peut se contenter de clamer à ceux qui protestent qu’il a des sources dont il est sûr. Se satisfaire de cette seule justification est insuffisant, voire inacceptable. Car, comment être sûr de l’honnêteté de la source ? Comment être certain que l’information obtenue n’est pas polluée par un contexte trouble propre à la source ? C’est ce qui vient de se passer avec la publication par l’Express d’un article dévoilant une enquête sur Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande. La seule justification apportée par le journal est, jusqu’à présent, l’existence de sources jugées sûres par le journaliste. Ceci est manifestement insuffisant. Il est indispensable que l’Express obtienne de ses sources des preuves publiables attestant l’information. À défaut de la publication de ces preuves, l’information sera jugée comme une mauvaise opération de communication dans une période électorale, toujours propice aux rumeurs. Car, ou bien la source ne possède aucune preuve et son information n’a aucune valeur. Ou bien la source est en possession d’une preuve qui n’est pas publiable et, dans ce cas, le journaliste a le devoir de ne rien publier lui-même. Ou bien la source est en possession d’une preuve publiable et le journaliste a le devoir de la rendre publique en même temps que l’information qu’il délivre. La déontologie du journaliste impose la rigueur dans la publication d’une information.
08 octobre 2011
Les clowns
Qui ne se rappelle le discours et les démonstrations brillantes des économistes nous démontrant, il y a quelques semaines seulement, que les banques françaises étaient solides et ne craignaient absolument rien ? La démonstration s’appuyait sur la constatation que ces mêmes banques avaient rapidement fait tellement de bénéfices en un an seulement qu’elles avaient pu, sans difficulté, rembourser les prêts gouvernementaux lors de l’apogée de la crise financière en 2008, sans s’attarder sur le fait que ces bénéfices étaient issus de la spéculation. Et puis voilà qu’aujourd’hui, les mêmes économistes nous expliquent, avec la même assurance, que la recapitalisation des banques est la seule et miraculeuse solution pour sortir à nouveau ces dernières du danger de faillite qui les menace (le « credit crunch ») ! De qui se moquent-ils ? De ceux qui les prennent pour des experts et qui sollicitent leur avis et de nous en particulier. Dans le même temps, les agences de notation, ces corbeaux pyromanes de la finance, continuent sans vergogne d’allumer le feu, donnant ainsi l’impression de plus en plus forte qu’elles ont pour objectif de provoquer l’éclatement de l’Europe par la faillite de l’Euro. Elles pénalisent les états au prétexte que leur dette est trop élevée et que les plans de réduction de celles-ci ne sont pas assez drastiques, puis elles pénalisent à nouveau ces mêmes états au prétexte que les mesures prises affaiblissent la croissance et entraînent un risque de récession. Sortant du domaine économique et financier, les voilà maintenant qui investissent le domaine politique et se permettent de porter un jugement sur la crédibilité des gouvernements ! Qui les commandite ?
06 octobre 2011
Mitterrand est mort pour la seconde fois
Deux momies pathétiques ont fait leur apparition sur Canal+, en cette soirée du 5 Octobre. Il s’agit de J. Verges et de R. Dumas. Ces deux sinistres personnages cacochymes s’étaient déjà illustrés en prenant la défense de L. Bagbo. Les voilà qui courent aujourd’hui au secours de Kadhafi. La France est souillée par le discours de ces deux défenseurs de dictateurs sanguinaires. On peut se demander pourquoi une chaîne de télévision de grande diffusion donne la possibilité à ces deux clowns quasiment grabataires de s’exprimer à une heure de grande écoute. Ils sont, aujourd’hui, clairement catégorisés comme étant d’extrême droite. Quelle aurait été la réaction de F. Mitterrand s’il avait entendu les propos infamants de son ministre des Affaires Étrangères ? Il n’aurait certes pas été surpris du discours et des combats de J. Verges qui s’est fait une spécialité de prendre la défense des fripouilles. Mais, de la part de R. Dumas, ancien président du Conseil Constitutionnel ? La sénilité est-elle la seule explication ? Le numéro de clowns de ces deux sinistres personnages, parsemé de persiflages, de mensonges, de provocations, d’injures, laisse pantois. Qu’ils se taisent, qu’ils s’en aillent. On est sidéré lorsqu’on assiste à une telle pantalonnade. Ces deux hommes sont deux tâches dans la société française. Jetons-les vite dans les fosses de l’histoire pour les oublier.
02 octobre 2011
Ouvrons les yeux
Les candidats à la candidature du Parti Socialiste nous exposent leurs propositions pour la France de demain. Nous avons entendu parler d’emplois jeunes, d’interdiction de licenciements, d’exonérations fiscales, d’emplois aidés, d’économie administrée, toutes choses que nous avons entendues et essayées depuis des décennies par tous les gouvernements. Il est quelque peu préoccupant de constater que les grands problèmes prioritaires du pays n’ont pas encore été abordés, sauf partiellement par Manuel Valls. Ces problèmes ne sont pas nombreux mais absolument majeurs. Tout d’abord la dette souveraine colossale qui peut, à terme, menacer la cohésion du pays à l’instar de ce qui se passe en Grèce. Ensuite, la désindustrialisation accélérée du pays et sa perte de compétitivité globale. Enfin, un système éducatif à bout de souffle qui ne trouvera pas son salut dans la simple embauche d’enseignants supplémentaires. S’attaquer à la dette, c’est faire disparaître le déficit budgétaire chronique depuis des dizaines d’années. Pour cela, il n’y a pas d’autre moyen que de réduire les dépenses de l’État et d’augmenter les recettes. La réduction des dépenses passe obligatoirement par une amélioration importante de l’administration nationale, c’est-à-dire faire mieux avec moins de personnel. Lorsque les syndicats prétextent que la réduction du nombre de fonctionnaires augmente le chômage, ils font une démonstration supplémentaire de leur sclérose intellectuelle (ils ne sont, hélas, pas les seuls !). Si la dette diminue, les intérêts de la dette payés chaque année, et qui sont devenus le premier poste budgétaire, vont diminuer en proportion ce qui donne des marges de manœuvre à l’État pour investir dans la modernisation du pays. Augmenter les recettes demande de mettre en place un système fiscal juste et performant qui sanctionne les enrichissements amoraux comme ceux qui découlent de la spéculation, de la fraude fiscale, des rémunérations indues. C’est aussi mettre en place les seules incitations fiscales qui vaillent, c’est-à-dire celles qui incitent les entreprises à investir elles-mêmes dans l’amélioration de leur compétitivité, seule voie possible pour rendre positive la balance des échanges commerciaux et, donc, réduire la dette. La désindustrialisation du pays, quant à elle, nous entraîne immanquablement vers un pays où le tourisme va devenir la principale ressource, ce qui est l’apanage des pays sous-développés. Cette désindustrialisation a une double cause : la faillite et la délocalisation des entreprises industrielles. La cause principale des faillites provient du fait que ces entreprises sont devenues incapables de lutter contre la concurrence internationale parce que leur différenciation est devenue insuffisante. Un pays développé comme la France ne peut trouver une différentiation sur les produits basiques car il ne peut gagner la guerre des prix face aux pays en voie de développement aux coûts de main-d’œuvre très inférieurs aux notres. La seule différenciation qui vaille est l’innovation qui donne aux produits et services proposés une avance technologique ou organisationnelle. Les incitations fiscales évoquées plus haut trouvent là une cible privilégiée. Mais pour que l’innovation retrouve droit de cité dans les entreprises, en particulier dans les PME, le système éducatif national doit être repensé dans toutes ses dimensions : organisation, compétences et motivation des enseignants, systèmes pédagogiques, relations avec la recherche et l’industrie, et ceci dans le primaire, le secondaire et le supérieur. La tâche est lourde et complexe, mais l’éviter serait la pire des erreurs. La solution magique n’est certainement pas de se contenter d’embaucher des enseignants supplémentaires.
Bien entendu, au-dessus de ces trois problèmes nationaux plane comme une menace le problème de l’Euro. Les candidats à la candidature n’ont pas encore dit un mot sur la façon de résoudre le problème de la Grèce, de l’Espagne, du Portugal, de l’Irlande et bientôt peut-être de l’Italie. Ils n’ont pas encore dit un mot sur les relations franco-allemandes. C’est-à-dire sur la stratégie d’évitement de l’éclatement de l’Europe. Ouvrons les yeux : ces hommes et ces femmes sont-ils à la hauteur des problèmes qui vont s’imposer au futur Président de la République ? Rien n’est moins sûr.
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