Ségolène Royale vient de proposer d’instaurer des jurys populaires pour mettre en accusation les élus qui n’auraient pas respecté leurs promesses ! Voilà sûrement une proposition reprise d’une suggestion trouvée sur son blog et due à un internaute habité par le démon du « tous pourris » ! Décidément, lorsqu’on met un petit doigt dans la démagogie, il est difficile de ne pas y sombrer. Un jury populaire pour juger les parlementaires ? Qui va prendre le rôle du procureur ? Qui sera le nouveau Fouquier-Tinville ? Veut-on instaurer à nouveau des tribunaux révolutionnaires ? Souvenons-nous que ces tribunaux fonctionnaient sans interrogatoire de l’accusé avant la comparution au tribunal, sans audition de témoins, sans preuve matérielle et se contentant de preuves « morales » ? Des tribunaux qui pouvaient inculper absolument n’importe qui, n’importe quand et pour n’importe quoi ! A-t-on oublié que cette période de notre histoire s’appelle « La Terreur » ? À partir de quand va-t-on juger qu’un élu n’a pas tenu sa promesse ? N’importe quand ou à la fin de son mandat ? S’il faut attendre la fin de son mandat, point n’est besoin d’un jury populaire, les électeurs ont la responsabilité de ne pas reconduire son élection. S’il n’est point besoin d’attendre la fin du mandat d’un élu pour le juger, nous nageons (et nous sombrons) en plein arbitraire. Autre question : un président de la République qui ne respecte pas ses promesses électorales risquera-t-il de se retrouver devant un jury populaire ? et quelle peine encourra-t-il ? Mettre en accusation la démocratie représentative devant une démocratie directe est un mauvais coup porté à la première qui est la seule qui vaille.
Je crains que, sous un masque de Madone, Ségolène Royale ne cache un véritable caractère despotique. Elle vient de faire son premier faux-pas dans la campagne présidentielle.
La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
25 octobre 2006
24 octobre 2006
Le principe de précaution
Le principe de ce principe est le suivant : « Si j’ai le moindre doute, je ne fais pas ». Ou, autrement dit : « je ne cours aucun rique » ou « je ne fais courir aucun rique ». Ce principe a été énoncé par les politiques pour les guider ( ?) dans leur décision – ou non-décision – lorsque les experts ne sont pas en mesure de fournir des certitudes, ce qui se produira de plus en plus souvent.Les domaines d’application de ce principe sont innombrables. Et cela pose un problème. Il est compréhensible que les politiques ne veuillent faire courir aucun risque à leurs concitoyens. Encore que … Mais le risque zéro est une utopie, tout le monde en est bien conscient. Dès que vous posez un pied hors du lit, vous courrez un risque. Inconnu et incertain, certes, mais réel. Vous risquez de vous couper avec le rasoir, de vous brûler avec le café, de faire une crise de claustrophobie dans l’ascenseur en panne, de vous faire renverser en traversant une rue, etc … Si je voulais appliquer le principe de précaution, je resterais au lit (ne me dites pas que vous n’y avez pas songé quelques fois). Ce qui n’est pas forcément la meilleure solution pour faire avancer mes affaires.
Il existe des domaines plus sensibles que d’autres, au premier rang desquels se trouve la santé publique. On comprend que des affaires comme celles des hormones de croissance ou du sang contaminé, aient poussé la classe politique à mettre en place des mécanismes évitant leur renouvellement. Cependant, il existe un domaine dans lequel l’incertitude est la règle et que l’application stricte du principe de précaution met en danger : la recherche. Les exemples qui viennent à l’esprit sont la recherche sur les OGM ou sur les nano-technologies. Mais on peut aussi penser au nucléaire et au génie génétique humain. Si le principe de précaution se confond avec la recherche du risque zéro, alors il faut stopper toute recherche dans ces domaines qui comportent obligatoirement des risques.
C’est avec précaution qu’il faut appliquer le principe de précaution !! On pourrait même aller jusqu’à dire que, puisque l’application du principe de précaution comporte un risque, le principe de précaution veut que l’on n’applique pas le principe de précaution ! CQFD
Il existe des domaines plus sensibles que d’autres, au premier rang desquels se trouve la santé publique. On comprend que des affaires comme celles des hormones de croissance ou du sang contaminé, aient poussé la classe politique à mettre en place des mécanismes évitant leur renouvellement. Cependant, il existe un domaine dans lequel l’incertitude est la règle et que l’application stricte du principe de précaution met en danger : la recherche. Les exemples qui viennent à l’esprit sont la recherche sur les OGM ou sur les nano-technologies. Mais on peut aussi penser au nucléaire et au génie génétique humain. Si le principe de précaution se confond avec la recherche du risque zéro, alors il faut stopper toute recherche dans ces domaines qui comportent obligatoirement des risques.
C’est avec précaution qu’il faut appliquer le principe de précaution !! On pourrait même aller jusqu’à dire que, puisque l’application du principe de précaution comporte un risque, le principe de précaution veut que l’on n’applique pas le principe de précaution ! CQFD
16 octobre 2006
Ces politiques qui nous gouvernent
Les évènements politiques récents me plongent dans une expectative inquiète qui m’incite à m’interroger sur l’intelligence des hommes et femmes politiques. En voici quelques-uns :
• les parlementaires qui votent une loi inutile et possédant une forte fragrance démagogique sur le génocide arménien qui oblige le chef de l’Etat à présenter ses regrets au Premier Ministre turc ;
• le Président de l’Assemblée Nationale, chiraquien et appartenant à l’UMP, qui, après avoir jugé insupportable le discours du président de l’UMP, présente ses vœux (de quoi ?) amicaux à Ségolène Royal !
• les peaux de bananes qui se multiplient sous les pas des prétendants UMP et socialiste à coups de phrases assassines venant de toutes parts et, principalement, de leur propre parti ;
• Ségolène Royal, candidate déclarée à la présidence de la République, qui déclare que son avis sera celui du peuple : on ne peut mieux définir ce qu’on appelle le populisme et qu’elle-même nomme pudiquement « démocratie participative ». Au-delà du fait qu’il est choquant de voir un candidat à la magistrature suprême ne pas avoir d’avis personnel (sûrement pour chercher à accaparer le maximum de voix) et construire son programme à partir des courriers électroniques qu’elle recueille sur son site Web, l’histoire est riche des dérives des enthousiasmes populaires : la France pétainiste, l’Allemagne, l’Autriche et la Pologne nazifiées, l’Italie fascisante, le Japon fanatique, le développement inquiétant de l’extrême droite néo-nazi en Europe du Nord et de l’Est, le fanatisme des foules musulmanes.
Seuls, la raison et l’intérêt supérieur du pays devraient guider les réflexions et les choix des hommes politiques qui prétendent parler au nom du peuple. Nous en sommes, hélas, bien loin.
• les parlementaires qui votent une loi inutile et possédant une forte fragrance démagogique sur le génocide arménien qui oblige le chef de l’Etat à présenter ses regrets au Premier Ministre turc ;
• le Président de l’Assemblée Nationale, chiraquien et appartenant à l’UMP, qui, après avoir jugé insupportable le discours du président de l’UMP, présente ses vœux (de quoi ?) amicaux à Ségolène Royal !
• les peaux de bananes qui se multiplient sous les pas des prétendants UMP et socialiste à coups de phrases assassines venant de toutes parts et, principalement, de leur propre parti ;
• Ségolène Royal, candidate déclarée à la présidence de la République, qui déclare que son avis sera celui du peuple : on ne peut mieux définir ce qu’on appelle le populisme et qu’elle-même nomme pudiquement « démocratie participative ». Au-delà du fait qu’il est choquant de voir un candidat à la magistrature suprême ne pas avoir d’avis personnel (sûrement pour chercher à accaparer le maximum de voix) et construire son programme à partir des courriers électroniques qu’elle recueille sur son site Web, l’histoire est riche des dérives des enthousiasmes populaires : la France pétainiste, l’Allemagne, l’Autriche et la Pologne nazifiées, l’Italie fascisante, le Japon fanatique, le développement inquiétant de l’extrême droite néo-nazi en Europe du Nord et de l’Est, le fanatisme des foules musulmanes.
Seuls, la raison et l’intérêt supérieur du pays devraient guider les réflexions et les choix des hommes politiques qui prétendent parler au nom du peuple. Nous en sommes, hélas, bien loin.
10 octobre 2006
Poutine responsable et coupable
Sans être belle, elle était pleine de charme. Son regard clair et perçant vous scrutait par-dessus ses petites lunettes ovales. Elle cherchait, par un discours poignant et clairvoyant, à ouvrir les yeux du monde sur les atrocités commises au nom de la raison d’état. Bien que se sachant menacée, elle avait commencé une enquête approfondie sur le Premier Ministre tchéthène, mis en place par Poutine, et sur les atrocités que cet homme commet dans son propre pays, justifiées au nom de la « normalisation ». Anna Politkovskaïa a été assassinée. Quel que soit celui, ou ceux, qui ont tenu l’arme meurtrière, le responsable de ce meurtre est le Premier Ministre tchéthène. Et il n’est pas concevable de croire que ce dernier ait commandité ce meurtre sans avoir, au préalable, reçu l’accord de Poutine. Que vont faire les pays occidentaux et leurs dirigeants ? Je suis prêt à parier que tout le monde va finalement fermer les yeux sur cet assassinat au nom de raison d’Etat, comme on a fermé ceux d’Anna. Souvenez-vous d’elle.
09 octobre 2006
Alerte !!
Des violences inexcusables dans le monde musulman après la parution de caricatures représentant Mahomet dans un journal danois, le pape qui, à Rome, présente ses excuses pour ne pas avoir été compris par les musulmans, un opéra déprogrammé à Berlin à cause d’une mise en scène représentant Mahomet, Jéhovah et Dionysos décapités, des tableaux décrochés des cimaises à Londres à cause d’interprétations possibles risquant de déplaire aux musulmans, un professeur de philosophie de Toulouse obligé de se cacher après avoir écrit un article dans le journal Le Figaro concernant le monde musulman, l’Islam est devenu le seul sujet sur lequel il est devenu impossible de dire quoi que se soit. Les protestations, les violences, les fatwas et les menaces ne viennent pas uniquement d’extrémistes irresponsables, mais de l’ensemble du monde musulman. C’est cela qui devient grave. L’Islam (et pas seulement l’islamisme) tend à imposer au monde des règles restrictives qui vont à l’encontre des libertés que le monde occidental a payées très cher. Le sang versé hier et aujourd’hui encore pour défendre la liberté d’expression et la laïcité est la justification de la résistance acharnée qu’il faut mener contre ces intimidations insupportables. Le monde occidental a déjà l’habitude suspecte de demander pardon sans arrêt pour des faits qui se rapportent à l’histoire, il ne peut sacrifier des valeurs fondamentales au prétexte d’une sécurité relevant du chantage. L’islam a dominé culturellement (la seule domination qui se justifie) depuis le Xème siècle jusqu’à l’effondrement de l’empire ottoman. Les noms d’Averroès et d’Avicenne, entre autres, résonnent encore dans la conscience collective. Mais, à partir du XIVème siècle, la Renaissance marque le début de la suprématie culturelle du monde occidental et l’effacement du monde musulman. Assiste-t-on aujourd’hui à mouvement de rejet de cette suprématie, ressentie comme une humiliation par le monde musulman ? Quelle qu’en soit la cause, nous devons rester vigilants et résistants, car l’histoire a démontré que, lorsque le religieux et le politique s’amalgament, il n’en résulte que désastres et monstruosités. Pascal disait déjà que la loi et la foi ne sont pas du même ordre. La laïcité est aussi précieuse que la démocratie. Il en est de même de la liberté d’expression. Les tribunaux sont faits pour ceux qui se sentent offensés, mais la menace et les exactions sont inadmissibles.
05 octobre 2006
La science économique est-elle une science ?
La « science » économique a développé un certain nombre de théories dont la plupart se fondent sur l’hypothèse du comportement « rationnel » des acteurs. Cette rationalité consiste à supposer que chaque acteur décide de ses choix de telle façon qu’il maximise l’utilité pour lui-même du bien qu’il compte acquérir. Le fondement de cette hypothèse est qu’elle seule permet la mise en équation des hypothèses économiques pour lui donner ainsi l’apparence d’une véritable science ! Elle permet de démontrer que la maximisation du bien-être individuel conduit automatiquement au bien-être collectif par le simple jeu de l’offre et de la demande et donc, qu’il n’ait pas besoin d’intervention de l’Etat.
Connaissez-vous le paradoxe du prisonnier ? Deux suspects sont emprisonnés séparément pour qu’ils ne puissent communiquer. Les règles, qu’ils connaissent, sont alors les suivantes :
- si les deux suspects avouent, la peine modérée pour les deux
- si les deux prisonniers nient, la peine sera minimale
- si l’un avoue et l’autre nie, le premier est libéré, le second est condamné à la peine maximale
Que va-t-il se passer ? Chacun va raisonner de la façon suivante :
• Si l’autre avoue, je dois avouer moi aussi sinon je risque la peine maximale en niant ;
• Si l’autre nie, je suis libéré ou être condamné à la peine minimale si j’avoue.
Donc, dans tous les cas, mon intérêt est d’avouer.
Les deux prisonniers raisonnant de la même façon, ils avouent tous les deux et sont donc condamnés à la peine modérée, alors qu’ils auraient pu être condamnés à la peine minimale s’ils avaient nié tous les deux.
Dans cet exemple, on voit que chacun a cherché rationnellement à maximiser ses chances et le résultat n’est pas la solution optimale pour la collectivité que représentent ces deux suspects. La raison de ce comportement est double : tout d’abord la recherche de l’intérêt collectif n’est pas le souci principal des acteurs mus par leur égoïsme. Ensuite, dans cet exemple, les acteurs n’ont pas une information complète et immédiate sur leur environnement, c’est-à-dire sur le choix de leur congénère. Le comportement rationnel des acteurs est ainsi une fiction, sur laquelle repose les théories économiques dites classiques et monétaristes. Cet exemple montre également qu’il est nécessaire qu’une intervention externe existe pour prendre des décisions privilégiant l’intérêt collectif sur les intérêts particuliers. Il n’existe pas de science économique ; par contre, une politique économique est absolument nécessaire.
Voici un autre exemple démontrant que l’on peut démontrer le tout et son contraire. Dans l’hypothèse d’une réponse instantanée du marché (hypothèse retenue par la « science économique »), lorsque la demande augmente pour un volume d’offre donné (« toutes choses étant égales par ailleurs » !!), la rareté du produit/service augmente et, comme ce qui est rare est cher, le prix du produit augmente. Mais on peut dire également que, si le prix d’un produit augmente, la demande va diminuer (le bon sens populaire : on achète moins de Mercedes que de Clio). Donc, si la demande augmente, le prix augmente mais si le prix augmente, la demande diminue !! Où est la vérité ? C’est pourquoi on peut soupçonner les théories économiques d’être construites à partir d’un résultat préconçu, et la science économique de n’être pas une science.
Connaissez-vous le paradoxe du prisonnier ? Deux suspects sont emprisonnés séparément pour qu’ils ne puissent communiquer. Les règles, qu’ils connaissent, sont alors les suivantes :
- si les deux suspects avouent, la peine modérée pour les deux
- si les deux prisonniers nient, la peine sera minimale
- si l’un avoue et l’autre nie, le premier est libéré, le second est condamné à la peine maximale
Que va-t-il se passer ? Chacun va raisonner de la façon suivante :
• Si l’autre avoue, je dois avouer moi aussi sinon je risque la peine maximale en niant ;
• Si l’autre nie, je suis libéré ou être condamné à la peine minimale si j’avoue.
Donc, dans tous les cas, mon intérêt est d’avouer.
Les deux prisonniers raisonnant de la même façon, ils avouent tous les deux et sont donc condamnés à la peine modérée, alors qu’ils auraient pu être condamnés à la peine minimale s’ils avaient nié tous les deux.
Dans cet exemple, on voit que chacun a cherché rationnellement à maximiser ses chances et le résultat n’est pas la solution optimale pour la collectivité que représentent ces deux suspects. La raison de ce comportement est double : tout d’abord la recherche de l’intérêt collectif n’est pas le souci principal des acteurs mus par leur égoïsme. Ensuite, dans cet exemple, les acteurs n’ont pas une information complète et immédiate sur leur environnement, c’est-à-dire sur le choix de leur congénère. Le comportement rationnel des acteurs est ainsi une fiction, sur laquelle repose les théories économiques dites classiques et monétaristes. Cet exemple montre également qu’il est nécessaire qu’une intervention externe existe pour prendre des décisions privilégiant l’intérêt collectif sur les intérêts particuliers. Il n’existe pas de science économique ; par contre, une politique économique est absolument nécessaire.
Voici un autre exemple démontrant que l’on peut démontrer le tout et son contraire. Dans l’hypothèse d’une réponse instantanée du marché (hypothèse retenue par la « science économique »), lorsque la demande augmente pour un volume d’offre donné (« toutes choses étant égales par ailleurs » !!), la rareté du produit/service augmente et, comme ce qui est rare est cher, le prix du produit augmente. Mais on peut dire également que, si le prix d’un produit augmente, la demande va diminuer (le bon sens populaire : on achète moins de Mercedes que de Clio). Donc, si la demande augmente, le prix augmente mais si le prix augmente, la demande diminue !! Où est la vérité ? C’est pourquoi on peut soupçonner les théories économiques d’être construites à partir d’un résultat préconçu, et la science économique de n’être pas une science.
02 octobre 2006
Un stage de sécurité routière : utile ou arnaque ?
Avec deux points moribonds sur mon permis de conduire, je me suis dit qu’il était temps d’en récupérer quelques uns en suivant un stage de sécurité routière. Ces stages durent 2 jours et coûtent une petite fortune (260 € pour information). Je me suis donc présenté, avec la motivation suffisante pour essayer d’apprendre quelque chose durant ces quarante-huit heures. Nous étions vingt stagiaires. Je pensais me retrouver avec une assemblée de chauffards avinés, mais, en fait, il y avait là, entre autres : un professeur de droit, une comptable, un chef d’entreprise, un bon père de famille, un japonais qui ne comprenait pas un mot de français, deux jeunes automobilistes qui ont dormi tout le temps. En fait, uniquement des participants se jugeant abusivement pénalisés par le système du permis à points. Le stage était conduit par deux animateurs dont un psy qui se croyait au club Med, habillé d’une espèce de djellaba colorée, et une sorte de petite souris grise et chafouine, étriquée dans un pantalon trop grand. Le stage débute comme une réunion d’alcooliques anonymes : « Je m’appelle Jacques… Bonjour, Jacques ! Que t’est-il arrivé, Jacques ? Eh bien voilà, j’ai perdu mes points avec des excès de vitesse tout petits, je trouve que les flics font du chiffre et que … etc… ».
Qu’avons-nous appris ? Rien… sinon que « pris dans un continuum temporel, le conducteur peut être abusé par son environnement » !! Pas mal, n’est-ce pas ? J’ai appris que, sur les panneaux lumineux des autoroutes, il n’y avait jamais plus de 7 mots. Intéressant, non ? Ça améliore l’art de la conduite. Au fur et à mesure que le temps passe, je vois le professeur de droit qui s’énerve ! Lorsque je dis que je n’ai rien appris, ce n’est pas juste. J’ai appris un certain nombre de choses, mais de la part des stagiaires et non pas des animateurs. J’ai appris comment faire pour gérer 24 points au lieu de 12 sur son permis, j’ai appris qu’un motard ne s’arrête jamais lorsqu’il est sifflé par un agent de police, j’ai appris comment conduire sans permis lorsqu’on a un frère qui vous ressemble un peu. Rien que des choses utiles !! Par contre, rien sur le code, rien sur l’art de conduire ou sur l’état du véhicule.
Qu’avons-nous appris ? Rien… sinon que « pris dans un continuum temporel, le conducteur peut être abusé par son environnement » !! Pas mal, n’est-ce pas ? J’ai appris que, sur les panneaux lumineux des autoroutes, il n’y avait jamais plus de 7 mots. Intéressant, non ? Ça améliore l’art de la conduite. Au fur et à mesure que le temps passe, je vois le professeur de droit qui s’énerve ! Lorsque je dis que je n’ai rien appris, ce n’est pas juste. J’ai appris un certain nombre de choses, mais de la part des stagiaires et non pas des animateurs. J’ai appris comment faire pour gérer 24 points au lieu de 12 sur son permis, j’ai appris qu’un motard ne s’arrête jamais lorsqu’il est sifflé par un agent de police, j’ai appris comment conduire sans permis lorsqu’on a un frère qui vous ressemble un peu. Rien que des choses utiles !! Par contre, rien sur le code, rien sur l’art de conduire ou sur l’état du véhicule.
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