Un voyageur sans titre de transport est interpellé à la gare du Nord par un contrôleur de la SNCF. Ce voyageur est un individu de 35 ans, bien connu des services de police, coupable depuis de nombreuses années de vols avec violence et sous le coup d’un avis de reconduite à la frontière. Il résiste avec une extrême violence à l’interpellation de l’agent public et se met à hurler sur le quai de la gare. Immédiatement, sans chercher à se renseigner et encore moins à comprendre, une foule de 300 personnes environ prend le parti de l’individu ce qui impose à l’agent public de faire appel à la police. Alors que celle-ci arrive sur les lieux, les téléphones portables et les SMS servent alors à rameuter les casseurs qui, en provenance des banlieues accessibles par la gare du Nord, sont toujours en nombre sur les lieux. La réaction de la foule laisse pantois et démontre à quel point celle-ci est pour le moins imbécile sinon dangereuse. Cela montre l’inanité de la « démocratie participative » qui veut faire confiance à une foule décervelée. On sait pourtant depuis deux mille ans que la foule choisit toujours de crier « Libérez Barrabas ! ».
Plutôt que de chercher à calmer les esprits, tous les politiques, en particulier les candidats à la présidence, et de nombreux journalistes se sont précipités sur l’événement avec des commentaires plus démagogiques les uns que les autres afin de faire prospérer leurs petits intérêts électoraux. L’irresponsabilité est partagée.
Le déchargement d’un bateau transporteur de gaz liquéfié exige un savoir-faire particulier. Ce savoir-faire existe parmi les collaborateurs de Gaz de France qui, sa responsabilité étant engagée lors des opérations de ce type, entend l’utiliser sur le terminal gazier du port de Marseille. La charge de travail représentée par cette activité sur le port est d’environ mille heures de travail par an, c’est-à-dire un poste de travail. Environ soixante dix employés du port et affiliés à la CGT refusent, pour d’obscures raisons, de laisser cette activité à la charge de GDF et organisent une grève qui bloque totalement l’activité du terminal d’hydrocarbures. C’est-à-dire qu’une poignée d’irresponsables, soutenus par le secrétariat général de la CGT, empêche le travail de 96% des dockers, oblige des dizaines de pétroliers à attendre au large, met en difficulté l’activité de nombreuses entreprises et coûte à la société plusieurs centaines de millions d’Euros. Tout cela pour un poste de travail ! Il est vrai que la CGT du port de Marseille s’est déjà illustrée dans un certain nombre de cas douteux…
Décidemment, ce n’est pas le bon sens qui règne, encore moins le sens de l’intérêt général. L’irresponsabilité totale fait flores.
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