Regardons les choses en face. Le parti socialiste est en cours de dislocation sous l’action de l’effet dissolvant des ambitions personnelles qui annihilent toute tentative d’imagination. Le parti de la majorité est envahi par la perplexité et par le « blues », se reconnaissant de moins en moins dans l’action du président de la République, pourtant élu largement par la population, il y a un an à peine. Le parti communiste n’en finit pas de mourir accroché comme un fruit pourrissant sur la branche morte de ses convictions archaïques, les verts noyés dans la pagaille et le verbiage sont inexistants, le modem suicidaire et masochiste s’est pratiquement auto-dissous. La démocratie représentative est malade.
Il n’y a pas une réforme (ou projet de réforme) qui ne soit combattue et qui ne fasse descendre les Français dans la rue : les enseignants, les étudiants, les pompiers, les chauffeurs de taxi, les infirmières, les dockers, les chauffeurs de poids lourds, les retraités, les moniteurs d'auto-école, etc … Tout le monde est d’accord pour réformer à condition que la réforme ne le concerne pas. La démocratie participative reste une utopie.
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