
La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
30 janvier 2010
Courant nauséabond

27 janvier 2010
Contradiction

25 janvier 2010
Désobéissance

« désobéisseurs ». L’enseignant n’enseigne plus, il n’est plus qu’un simple animateur ! On est bien loin de ce que la société demande à l’Education Nationale et on frémit du risque que ces hommes et femmes font courir aux enfants. La liberté pédagogique est une nécessité, mais celle-ci ne peut aller jusqu’à la négation du rôle de l’enseignant. La justification ultime avancée par les « désobéisseurs » est qu’il est justifié qu’un enseignant ne respecte pas les directives de son ministère pour ne pas être « rabaissé » au rang d’automate. Lorsque l’on sait que, par bonheur, ces « désobéisseurs » ne représentent que 1% du corps enseignant public (ce qui fait quand même près de 7000 personnes), il est alors insultant pour les 99% restant d’être traités « d’automates » par leurs confrères, c’est-à-dire d’individus sans conscience ni intelligence. Cette « résistance » pédagogique n’est-elle pas uniquement l’expression d’un rejet compulsif d’un gouvernement de droite ? La politique n’a-t-elle pas abusivement remplacé le devoir pédagogique ? Alors, messieurs les « désobéisseurs », ayez le courage de démissionner ! C’est la seule façon de donner une certaine crédibilité à vos discours.
22 janvier 2010
Populisme aggravé

Ceci étant dit, il n’en reste pas moins que Mr. H. Proglio, maintenant plus que jamais, doit démontrer sa compétence à faire prospérer son entreprise. Et il a déjà du travail ! L’échec d’Abou Dabi en face des Coréens, l’affaire des déchets nucléaires en Russie, les difficultés de l’EPR, les difficiles relations avec AREVA, sont autant de problèmes auxquels il doit apporter rapidement une réponse, faute de quoi il deviendra légitime de dire que ses compétences ne sont pas à la hauteur de sa rémunération. Mais pas avant et surtout pas à priori.
20 janvier 2010
Gouverner, c’est prévoir

18 janvier 2010
Quel avenir pour Haïti ?

16 janvier 2010
L’ « affaire » Peillon

Par contre, se servir consciemment et volontairement des médias nationaux pour leur tendre un piège, minutieusement réfléchi et organisé, pour le seul bénéfice de sa notoriété, est proprement scandaleux. Il eut été compréhensible que Mr. Peillon refuse de participer au débat, en informant de son refus l’organisatrice au moment même où cette dernière lui en a fait la proposition. Il aurait même pu parler au nom de son parti, à condition d’en avoir informé préalablement les instances dirigeantes, et déclarer que le Parti Socialiste refusait de débattre de l’identité nationale avec de tels contradicteurs. C’eût été son droit. Par contre, faire semblant d’accepter le débat pour annoncer, en cours d’émission et par SMS interposé, qu’il refusait de participer est ce qui s’appelle un piège construit sur un mensonge. La première conséquence est de jeter le doute et la suspicion sur la totalité de la classe politique qui n’avait guère besoin de cela, tant la méfiance des citoyens est grande à son égard. La seconde conséquence est un scepticisme grandissant sur le courage de Mr. Peillon et ce doute portera nécessairement un préjudice important sur sa crédibilité et, donc, sur son avenir politique. La troisième conséquence est que Mr. Peillon s’est fermé pour très longtemps l’accès aux médias publics qui ne prendront plus jamais le risque de construire un débat avec sa participation.
Enfin, la cerise sur le gâteau. Pour parer sa défection de la couleur d’une indignation irrépressible, Mr. Peillon a demandé la démission de la direction de France Télévision au seul motif d’avoir organisé ce
débat ! De quoi déclencher un énorme éclat de rire. La dernière conséquence est donc que Mr. Peillon s’est couvert de ridicule.
12 janvier 2010
Le principe de précaution

Donc, si l’on veut vivre, il faut enlever au dangereux principe de précaution son caractère constitutionnel et législatif qui le rend contraignant et laisser l’appréciation du risque à l’intelligence humaine. À nous de confier la décision à des hommes capables de la prendre. C’est cela le devoir de la démocratie.
09 janvier 2010
Violence

08 janvier 2010
Caricature

Avec De Gaulle est morte une certaine idée de la France, avec Philippe Séguin est morte une certaine idée de la République.
06 janvier 2010
Ces politiques qui se racontent

01 janvier 2010
Un impossible bilan

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