Il y a juste un an, le non au référendum sur le projet de traité constitutionnel de l’Europe l’a emporté en France ainsi qu’aux Pays-Bas. C’est un devoir de mémoire que de ne pas oublier les noms de ceux qui ont œuvré pour faire gagner ce sinistre non : A. Laguiller,
O. Besancenot, M.G. Buffet, R. Hue, J.P. Chevènement, L.Fabius, M.Vauzelle, X.Emmanuelli, J.L. Mélenchon, M.F. Garaud, C.Pasqua, P.de Villiers, J.M Le Pen, entre autres …Beau travail , messieurs.
Ils font semblant d’oublier qu’ils nous avaient promis une formidable relance du débat sur l’avenir radieux d’une Europe de rêve, un magnifique plan B ! M.G. Buffet se félicitait d’avance de la qualité des débats que le non français allait initier à travers toute l’Europe !
L. Fabius, pour redevenir visible au sein de son parti et aux yeux des Français, nous promettait un plan B « social » ! R. Hue, conforme aux réflexes archaïques du parti communiste, portait son non en bandouillère. X. Emanueli prévoyait la mort de l’économie de marché sans savoir par quoi la remplacer… Je n’ai pas gardé en mémoire les arguments des extrémistes de droite comme de gauche. Je ne m’encombre pas de souvenirs inutiles !
Où en sommes nous, un an après ? L’Europe ne fonctionne pas, elle n’a plus de projets autres que bureaucratiques. Le chômage grimpe à peu près partout, l’économie est globalement atone. Et l’influence française est pratiquement négligeable. Beau travail, messieurs !! Pendant ce temps, des géants économiques prennent leur essor : la Chine, l’Inde, la Thaïlande, le Brésil, l’Indonésie, entre autres. Et nous manquons cruellement de moyens et de projets européens pour nous défendre et pour répondre à ces défis. Rien n’est plus possible à l’échelle d’une nation isolée en face de ces géants. C’est pourquoi nous continuons irrémédiablement à nous appauvrir. Il ne faut pas être un grand devin pour prévoir des difficultés grandissantes pour une France recroquevillée sur elle-même, empêtrée dans ses craintes et ses fausses croyances.
À l’opposé de ce qui se passe aujourd’hui, il faudrait plus d’Europe, plus d’intégration, plus de cohérence, plus de projets communs, plus d’investissements à l’échelle européenne. Et le temps qui passe joue contre l’avenir des générations qui nous suivent. Beau travail, messieurs !!
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