18 octobre 2008

Ils ne mourraient pas tous

Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés. Sentence de Jean de la Fontaine (les animaux malades de la peste) qui prend aujourd’hui une résonance toute particulière. La crise économique, fille aînée de la crise financière, se répand rapidement dans le monde des entreprises. Les responsables de cette peste courent toujours, comme vient de le démontrer l’affaire de la Caisse d’Épargne. Le directeur financier et ses traders ont continué de jouer en Bourse avec des produits dérivés dangereux en plein cœur de crise financière. Dans le même temps, on apprend que les bonus versés aux traders de la City pour 2007 ont atteint 20 milliards d’Euros ! Au-delà des sanctions, il est grand temps que la loi interdise formellement aux banques de dépôt de spéculer en Bourse. Ces gens-là, rois de l’économie fictive, sont à l’origine des difficultés ô combien réelles des acteurs de la véritable économie. Ils se comportent véritablement comme des voyous qui ont perdu tout sens moral et il faut les traiter comme tel. Il faut espérer que la justice va passer, en France comme ailleurs, ou, dans le cas contraire, il y a de quoi s’inscrire au parti d’Olivier Besancenot !!

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