05 janvier 2006

Réflexions pour une année nouvelle

• L’acte d’amour est naturel, biologique, sans mystère. Ce qui le rend exceptionnel, c’est ce qui se passe dans la tête. Ainsi, ceux, ou celles, pour lesquels l’acte d’amour est uniquement sexuel ceux-là n’ont rien dans le cerveau.
• La photographie fige un moment, arrête le mouvement, supprime le bruit et les odeurs. Mais les souvenirs qui l’accompagnent redonnent la vie et l’émotion.

• J’aime le temps de l’aube qui marque une frontière entre le passé et l’avenir.

• A la fin de sa vie, on s'aperçoit que tout ce qui n'est pas donné est perdu.

• C'est le musquélot qui perdicule le débat. Il devient intumoral de n’être pas delparique.

• Pourquoi dit-on "la forêt vierge" ? Parce que, dit-on, l'homme n'y a encore pas mis ses foutus pieds ! Comme si les multitudes de vies qui l'habitent depuis des milliers d'années n'avaient aucune importance.

•Tout ce qui n'est pas nécessaire est essentiel. Tout ce qui est excessif est dérisoire (ce n’est pas de moi mais j’aime bien cet aphorisme).

• Je ne suis pas expert en économie. Pourtant c’est une science (est-ce le mot ?) qui m’interresse ou, au moins, qui m’intrigue. J’ai souvent été frappé par le fait que tout raisonnement économique peut être inversé entièrement (les effets devenant les causes) et aboutir à une démonstration tout aussi crédible que la démonstration d’origine. J’en conclus, et le discours des hommes politiques est là pour le prouver, que l’on peut faire dire ce que l’on veut à la science économique.

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