07 novembre 2006

Saddam, le faire-valoir de Georges William

Saddam Hussein a été condamné à la pendaison jusqu’à ce que mort s’en suive. Que penser d’une sentence qui condamne un homme à subir ce qu’on lui reproche d’avoir fait, c’est-à-dire d’avoir assassiné ses semblables ? Il n’y a que G.W. Bush pour applaudir, sur un ton emphatique, l’exemplarité de cette sentence et lui trouver une justification démocratique de l’intervention américaine. Il n’est soutenu dans son délire électoral que par le seul ministère britannique des Affaires Etrangères, ce qui donne du poids à l’expression « caniche de G. Bush » ! Comment ne pas rapprocher le fait que le tribunal iraquien, mis en place – rappelons-le- par les Américains, prononce sa sentence 48 h. avant le scrutin électoral américain qui se présente assez mal pour l’actuel président, alors que le procès est clos depuis plus de trois mois ? Voilà comment Saddam vole au secours de Georges par sa propre pendaison (… si elle a lieu !).

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