16 mai 2011

Magnitude 9.0

Il s’agit d’un véritable séisme politique dont les ondes se propagent sur la planète entière. « L’affaire » DSK résonne comme un coup de tonnerre dans le monde. La position de premier plan que la crise financière mondiale a donnée au FMI a placé son président en position d’interlocuteur incontournable pour la majorité des chefs d’État. Mais le coup le plus dur est porté à la France. Coup dur pour l’image du pays dans le monde. Coup dur pour la société française qui avait espéré, dans sa majorité, trouver en DSK un successeur d’envergure à Nicolas Sarkozy. De deux choses l’une. Ou bien il s’agit d’une affaire scandaleuse montée de toutes pièces pour discréditer un personnage qui avait de nombreux adversaires, tant dans le milieu politique français où sa popularité portait ombrage et danger, que dans le monde où l’intervention du FMI s’accompagnait de plans de rigueur mal supportés par les populations et par les gouvernants. Car il y a, quand même, des faits troublants. Comment expliquer que, dans un grand hôtel de luxe habitué à recevoir des personnalités, on ait pu laisser une femme de chambre pénétrer dans une chambre sans s’assurer préalablement qu’elle était vide ? N’est-il pas curieux que cette femme pénètre dans la chambre au moment même où DSK est sous sa douche ? Comment comprendre qu’il ait téléphoné depuis l ‘aéroport à l’hôtel qu’il venait de quitter pour récupérer son téléphone portable après avoir déjeuné en ville, s’il était en fuite comme on le dit ? N’oublions pas le cas de Dominique Baudis. Ou alors les faits sont avérés et l’on a affaire à un grand malade. Car, comment expliquer que cet homme n’ait pas eu conscience des conséquences extraordinairement graves que ses actes allaient entraîner ? Comment penser qu’il ait pu croire un instant que son agression resterait cachée et que la jeune femme agressée garderait le silence ? Comment comprendre que cet homme n’ait pas eu conscience qu’il ruinait à jamais sa carrière ? L’avenir nous dira ce qu’il en est. Ce qui est absolument certain est que DSK n’a plus d’avenir politique. Sa candidature aux élections présidentielles françaises est devenue impossible, non seulement à cause du calendrier des primaires socialistes, mais surtout parce que la fonction présidentielle ne s’accommode pas d’un homme ayant été menotté par la police, même s’il s’agit d’une erreur. Ce qui est certain également, c’est que la France n’a plus de candidat à la hauteur de la fonction.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'aime vraiment votre article. J'ai essaye de trouver de nombreux en ligne et trouver le v?tre pour être la meilleure de toutes.

Mon francais n'est pas tres bon, je suis de l'Allemagne.

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