04 juillet 2008

Une phrase de trop

« Nicolas Sarkozy n’est absolument pour rien dans la libération d’Ingrid Bétancourt ». C’est ce qu’a déclaré, de façon péremptoire, Madame Ségolène Royale. Sur un terrain de football, un joueur marque un but. D’après Madame Royale, les dix autres joueurs ne sont absolument pour rien dans ce succès. Ils ne servent donc à rien, il faut les supprimer ! Ulcérée par sa sévère défaite aux élections présidentielles, Madame Royale est imprégnée d’une haine profonde envers celui qui l’a battu. Cette haine cherche à s’exprimer par tous les moyens, même les plus consternants. Ce n’est évidemment pas le comportement que l’on attend d’une personnalité politique visant la charge suprême. Les Français ont donc bien fait d’écarter Madame Royale de la responsabilité présidentielle. Lorsque les sentiments personnels étouffent tout raisonnement objectif, que la haine aveugle et brouille la perception des évènements, il est certain que celle ou celui qui fait montre d’un tel comportement ne doit, en aucun cas, être chargé de la magistrature suprême. Comme l’ambition sans limites de Madame Royale va pousser celle-ci à se représenter en 2012, il faut absolument que les Français n’oublient pas ce comportement inexcusable pour l’écarter à nouveau et, espérons-le, définitivement.

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