07 novembre 2007

Non par principe ?

L’actuel Président de la République a été élu sur un programme de changements annoncés. Actuellement, il les met en œuvre. Seulement, il est un point qu’il a manifestement sous-estimé. Tant qu’il s’agit de projets lointains, la majorité des Français est d’accord d’autant plus qu’ils ne sont pas directement concernés. Mais, lorsqu’un projet commence, immédiatement se manifeste une virulente résistance au changement. Les acteurs concernés par le changement sont soudainement en opposition :
Le CSM est opposé à la révision de la carte judiciaire, les maires sont opposés à une modification du nombre d’hôpitaux, les internes en médecine s’opposent aux mesures incitatives à l’installation dans les zones médicalement désertiques, les fonctionnaires combattent la réorganisation de la fonction publique, les salariés concernés par les régimes spéciaux de retraite fustigent les orientations gouvernementales concernant ces régimes, l’autonomie des Université est combattue par les syndicats d’étudiants, les médecins s’opposent aux nouvelles modalités de financement de la Sécurité Sociale, les salariés de l’ANPE et de l’UNEDIC refusent la fusion des deux organismes, les agriculteurs ne veulent pas d’une interdiction des pesticides, les entrepreneurs de transport sont contre toute taxe verte, l’ouverture du ciel corse à la concurrence provoque la colère de la CCM, les professeurs s’opposent à l’allègement des programmes scolaires du secondaire, l’opposition politique vitupère contre la réduction d’impôts, Mr.Noël Mamère est contre tout.
Finalement, les Français ont voté pour le changement … pour les autres et à condition que rien ne change pour eux-mêmes.

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