12 décembre 2009

Alerte aux virus

La planète entière est mobilisée par la lutte contre le virus H1N1. Voilà qui est bien. Mais, hélas, d’autres virus, tout aussi virulents et dont les effets secondaires sont absolument nauséabonds, sévissent dans les médias françaises. En effet, des chroniqueurs (je ne sais pas comment les appeler) s’épanouissent en déversant des tombereaux de saloperies sur leurs contemporains sans qu’aucune limite ne vienne freiner leur désir malsain de salir et de blesser. Mensonges, provocations outrancières, insinuations malfaisantes, affirmations nauséabondes sont les matériaux de leurs prestations médiatiques. Leurs noms ? Didier Porte et Stéphane Guyon. Il y en a d’autres, moins connus, qui ne bénéficient pas des feux de la rampe allumés par les médias mais qui se commettent sur les scènes de cabarets. Mais ces deux-là sont exemplaires du mal qui ronge la société. Gagner sa vie et sa notoriété en couvrant de boue ses contemporains est une aberration de notre société qui est décidément bien malade. Recherchés par les médias en mal d’audimat, ces « chroniqueurs » sont symptomatiques du syndrome de la déliquescence sociétale qui se dévoile dans le plébiscite populaire. La foule est décidément bien ce qu’il y a de pire. Les moutons de panurge applaudissent dans le secret de l’anonymat. Il est bien certain que l’infect et la lâcheté ont toujours fait bon ménage ! J’ai beau réfléchir, je ne vois pas de différences entre ce que déversent ces chroniqueurs et ce que l’on entendait sur les juifs pendant les années sombres de la seconde guerre mondiale. La grande différence est que la justice est passée pour punir les antisémites, alors que ces soi-disant humoristes restent impunis. Mais on peut toujours rêver…

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