14 janvier 2009

Le syndicat voyou

La CGT est connue du public pour être un syndicat nourri à la géviculture. Mais le progrès ne s’arrête pas. Il y a maintenant le syndicat voyou. SUD-RAIL, non content de semer perpétuellement le désordre à Marseille, vient de se livrer à un véritable acte de vandalisme à la Gare Saint-Lazare de Paris obligeant la direction de la SNCF à fermer le bâtiment– ce qui est une première dans l’histoire des chemins de fer – pour éviter un drame dû à l’exaspération des voyageurs après un mois de grève, si tant est que ce mot est encore un sens pour ce syndicat qui ne rêve que de trains à l’arrêt ! La loi impose un service dit minimum. Peut-être y a-t-il un défaut de compréhension de la part de ces syndicalistes qui ont dû comprendre que le minimum était le "zéro-train" ! La proximité des élections syndicales plonge SUD-RAIL dans l'hystérie et l'entraîne dans des voies inadmissibles. La CGT a longtemps été la courroie de transmission du parti communiste. Aujourd'hui, SUD-RAIL est la courroie de transmission de l'extrème gauche et d'Olivier Besancenot. Ce sont des pratiques d'un autre âge. La société ne peut accepter de tels comportements qu’aucune argutie ne peut justifier. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, dit-on. Ainsi, la liberté des syndicalistes doit s’arrêter là où commence l’obligation de déplacement des utilisateurs de la SNCF. Le jusqu’au-boutisme et la surenchère n’ont jamais été payants et l’on peut espérer que ce qui vient de se passer est le premier pas vers la disparition d’un syndicat indigne. Las ! Il ne faut pas rêver !

Aucun commentaire: