
La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
25 avril 2009
Une justice à 3 vitesses

20 avril 2009
Déontologie

D’autre part, s’expriment des parlementaires de la majorité comme de l’opposition pour contester la réalité des paroles que l’on prête à Nicolas Sarkozy. Cela montre que Libération, à l’origine de cette péripétie, a manqué de déontologie en omettant de s’assurer de la réalité des paroles imputées au Président. Un journaliste professionnel et sérieux aurait dû entendre tous les protagonistes avant de publier un article orienté et subjectif. Il n’aurait surtout pas dû sortir la citation de son contexte. Ce n’est pas la même chose de dire « Mr. X n’est pas intelligent » ou « Peut-être que Mr.X n’est pas intelligent, mais … ». La seconde phrase montre, à l’évidence, qu’il s’agit d’une réponse et que la critique d’origine vient d’ailleurs. Mais Monsieur L.Joffrin laisse son animadversion pour le Président de la République l’emporter sur la déontologie du journaliste.
Dans un cas comme dans l’autre, l’esprit est embrumé par des ressentiments personnels qui occultent l’objectivité de l’information et la dignité de la fonction.
18 avril 2009
Lettre ouverte aux médecins et aux enseignants

16 avril 2009
La crise était inéluctable

La stratégie de plus-value des actifs financiers a entraîné la financiarisation des entreprises qui, privilégiant l’actionnaire, ont provoqué une déflation salariale. Celle-ci entraîne nécessairement une perte de pouvoir d’achat qui se voit compensée par un endettement des individus et une demande de crédit qui deviennent excessifs. La boucle est bouclée… et la crise est devenue tellement profonde qu’il faudra longtemps pour que l’économie sorte enfin de cette phase de désordre pour retrouver une phase de redressement après une consolidation et des remises en question douloureuses. La crise sociale, fille de la crise économique, en est à ses débuts. Viendront ensuite les effets de l’invraisemblable inflation de la quantité monétaire créée par les États.
12 avril 2009
Aveugle !

10 avril 2009
Le plus beau tableau du monde

C’est le plus beau tableau du monde.
06 avril 2009
Dieu

• Il y a ceux qui tuent les enfants dans les cours d’école.
• Il y a ceux qui font exploser des bombes au milieu de la foule.
• Il y a ceux qui font du commerce avec des médicaments périmés.
• Il y a ceux qui prostituent des femmes et des enfants.
• Il y a ceux qui font du tourisme sexuel.
• Il y a ceux qui font du commerce avec de la drogue vendue aux enfants.
• Il y a ceux qui exterminent leur peuple pour être au pouvoir.
• Il y a ceux qui jettent leur merde à la mer.
• Il y a ceux qui empêchent les filles d’aller à l’école.
• Il y a ceux qui lapident les femmes.
• Il y a ceux qui prennent des innocents en otage.
• Il y a ceux qui s’enrichissent par la dictature.
• Il y a ceux qui font exploser les avions sur les villes.
• Il y a ceux qui font la chasse aux juifs.
• Il y a ceux qui inventent les chambres à gaz.
• Il y a ceux qui tracent des croix gammées.
• Il y a ceux qui bombardent les civils.
• Il y a ceux qui torturent.
• Il y a ceux qui tuent pour voler.
• Il y a ceux qui violent.
• Il y a ceux qui arment des enfants.
• Il y a ceux qui jettent les migrants à la mer.
• Il y a ceux qui affament le peuple.
• Il y a ceux qui sont coupables du délit de fuite.
• Il y a ceux qui recommencent.
• Il y a ceux qui transforment la religion en arme de guerre.
• Il y a ceux qui trahissent pour le pouvoir ou l’argent.
Enfin il y a les spéculateurs, les banquiers et les grands patrons.
03 avril 2009
Collapsus

Or, l’évolution de la société humaine se traduit par une complexité croissante des processus. Il n’est que d’écouter les discours contradictoires, parfois simplistes, sur le fonctionnement économique du monde pour comprendre que la complexité réelle des processus étudiés dépasse l’entendement des plus informés. Cette incompréhension vient nécessairement du niveau d’ignorance de leur fonctionnement réel. Leur entropie est donc élevée et s’accroît constamment. Donc, si l’entropie s’accroît, le désordre également. La crise que nous vivons actuellement en est un prodrome vraisemblable. La gloutonnerie du monde en énergie est devenue incontrôlée et les processus de consommation énergétique pillent, de façon irréversible, les matières premières fossiles et l’environnement en produisant une quantité croissante de déchets dont le monde ne sait plus que faire, sinon de les déverser parmi les populations les plus pauvres qui y trouvent, non sans danger et à la grande honte du genre humain, de quoi survivre. L’entropie d’un système est directement liée aux échanges. La sophistication exponentielle de la société humaine se traduit par une explosion du nombre et de la valeur des échanges entre les différents composants du système et leur environnement. L’entropie augmente donc de façon considérable. Jusqu’où peut croître l’entropie d’un tel système emballé ? Nul ne le sait, mais il ne peut être exclu que cette augmentation inconsidérée et non maîtrisée ne conduise à un collapsus généralisé car systémique. C’est ainsi qu’à l’inconscience criminelle s’ajoute l’ignorance inavouée. L’époque actuelle cherche un moyen de se rassurer en inventant le concept de
« développement durable », sans se rendre compte que le développement porte en lui une entropie croissante et que la durabilité sans borne est impossible. Il s’agit donc d’un oxymore anesthésiant.
La mesure du désordre s’appuie sur l’expérience du mélange de deux gaz, initialement séparés. Lorsque le mélange est terminé, la diffusion réciproque des gaz entraîne une répartition au hasard des différentes molécules, preuve de l’augmentation du désordre. Mais on peut pousser un peu plus loin l’analyse de cette expérience pédagogique. En effet, après diffusion, tout volume du mélange est semblable à tout autre partie. C’est-à-dire que le désordre s’accompagne de l’uniformité. On peut constater le même effet dans la société humaine actuelle. La culture, les modes de vie, les idées, les comportements s’uniformisent et les particularités s’estompent. Nous devenons un simple mouton anonyme au sein d’un troupeau uniforme. Cette uniformisation entraîne la disparition des exceptions. Où sont, aujourd’hui, Vermeer et Monet, Michel-Ange et Camille Claudel, Montaigne et Camus, Apollinaire et Rimbaud, Mozart et Boulez, Montesquieu et Sartre, Newton et Einstein ? Ils sont morts pour la seconde fois…
29 mars 2009
Le bouclier de la discorde

28 mars 2009
Perseverare diabolicum

25 mars 2009
Hypocrisie ou ignorance ?

24 mars 2009
De la hiérarchie des questions

23 mars 2009
Aveuglement
Nous venons d’assister à un événement stupéfiant sans qu’il n’ait reçu l’écho qu’il mérite. En effet, devant l’attitude invraisemblable des dirigeants américains d’AIG – qui s’octroient des bonus monstrueux alors qu’ils sont en partie responsables de la crise mondiale actuelle – les démocrates et les républicains du Congrès ont voté, presque immédiatement et ensemble, une loi confiscatoire de ces primes. Ce qu’il y a de surprenant dans ce fait est, d’une part, qu’une telle loi soit votée en quelques jours dans un pays où le libéralisme capitaliste est une religion et, d’autre part et surtout, que cette loi soit votée par la majorité et l’opposition dans un même mouvement d’indignation civique et pour le bien commun. On rêve de voir enfin, en France, une majorité et une opposition parlementaires travailler de conserve pour sortir le pays de la crise profonde où il s’enfonce, en faisant fi de leurs divergences idéologiques et polémiques. Quels drames faut-il qu’il advienne pour que les hommes politiques unissent leurs forces et leur intelligence (si elle existe !) et pour qu’ils consentent à oublier un moment leurs préoccupations électorales à court terme et à courte vue ? Mais les socialistes préfèrent polémiquer sur un bouclier fiscal dont l’enjeu atteint difficilement quelques millions d’Euros (alors que la perte d’activité nationale est prévue à hauteur de 45 milliards d’Euros environ !) et utiliser ce prétexte pour s’opposer au gouvernement, alors que l’État s’est endetté de plusieurs dizaines de milliards pour tenter de ralentir les effets de la crise. Pourquoi, si le consensus est à ce prix, le gouvernement ne prend-il pas en considération les critiques de l’opposition ? Pourquoi majorité et opposition n’arrivent-elles pas à se mettre d’accord sur le diagnostic et sur la meilleure stratégie à mettre en œuvre ? Pendant que les arrière-pensées fleurissent dans le monde politique et obèrent les chances de succès, les drames se multiplient dans le monde ordinaire du peuple qui entend un discours préfabriqué et polémique dans lequel les « petites phrases » prennent plus de place que les idées.
19 mars 2009
Indignation et préservatif
L’objectivité est fragile lorsque l’émotion est présente. L’indignation unanime suscitée par les déclarations papales concernant l’utilisation du préservatif brouille la compréhension du discours. Comprendre ne veut pas dire être d’accord, mais refuser sans comprendre est faire preuve d’aveuglement. Lorsque le pape condamne le préservatif, il ne fait que répéter, sans surprise, la position de l’Église catholique. Ce n’est pas la première fois que celle-ci se trouve en décalage avec la société ou la science. Il lui a fallu plusieurs siècles pour abandonner le créationnisme, encore qu’il subsiste des adeptes de cette ineptie. Cette posture de l’Église est donc réactionnaire et rétrograde. Mais l’indignation ne vient pas vraiment de ce refus. Tous ceux qui s’insurgent, stigmatisent l’affirmation papale soulignant que l’utilisation du préservatif aggrave la propagation du sida. À première vue, cette déclaration heurte le sens commun. C’est oublier que le pape est un intellectuel, vraisemblablement coupé des contingences ordinaires, enfermé dans son univers des idées, ce qui lui a déjà valu des déclarations critiquables et critiquées. En fait, en soutenant cette idée, le pape ne fait qu’affirmer une fois de plus, que la seule issue acceptable pour l’Église est la fidélité conjugale et l’abstinence. Benoît XVI s’élève contre l’existence même du préservatif car il y voit une facilité pour déroger, sans risque, à la loi de l’Église. Et c’est cela qu’il condamne en disant que le préservatif aggrave la situation. Ce qu’il n’accepte pas, c’est la supposée facilité, et donc la vraisemblable tentation, poussant à l’infidélité, source de la maladie. On peut ne pas être d’accord avec cette opinion, mais on ne peut pas reprocher au pape d’être en pleine conformité avec les lois de l’Église catholique. Ce que l’on peut regretter, à juste titre, est qu’il faille tant de temps à l’Église pour s’accorder avec son siècle. Quand comprendra-t-elle que le dogme n’est pas légitime lorsqu’il va à l’encontre de la lutte pour la vie et quand prendra-t-elle conscience de l’aporie existant dans la condamnation de l’avortement au prétexte de préserver la vie et celle du préservatif au risque de mettre cette même vie en péril ? Peut-être le pape ne sait-il pas que le sida a fait 25 millions de morts ? Il serait temps qu'il s'informe...
13 mars 2009
Dedans ou dehors ?

Son retrait du commandement intégré n’a pas empêché la France de participer à toutes les opérations menées par l’OTAN lorsque cet organisme a fait appel à elle, sans pouvoir participer aux choix du commandement puisqu’elle s’en est retirée : Bosnie, Kosovo, Macédoine, Afghanistan. Il n’y a guère qu’en Irak où la France a pris une position différente. De plus, la participation de l’Allemagne au commandement de l’OTAN n’a pas empêché celle-ci de refuser de participer à la guerre en Irak. Depuis l’effondrement de l’URSS, le bipolarisme a cédé la place à un multilatéralisme de fait, ce que prévoyait le Général De Gaulle. C’est-à-dire qu’une moitié des raisons du retrait de la France a aujourd’hui disparu. Reste l’arme nucléaire française. Là se situe le vrai problème posé par l’éventuelle réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Il serait inadmissible que l’utilisation de la force de frappe française ne dépende pas exclusivement du Président de La République Française qui est le chef suprême des armées. Y a-t-il vraiment un risque ? Cela n’est pas crédible.
Mais, au fait, quelle est la mission de l’OTAN aujourd’hui, le Pacte de Varsovie ayant vécu ?
10 mars 2009
La corporation des élus

08 mars 2009
Incertitude infinie

Cependant, de tout temps, certains hommes ont cherché à comprendre ce monde en tournant leur regard vers les étoiles. Son infinitude a toujours été une interrogation, mais surtout une difficile appréhension. Déjà, au VIème siècle avant notre ère, Anaximandre de Miles évoquait l’Apeiron, illimité et éternel, réceptacle du mondes clos des hommes. Un siècle plus tard, en écho à Parménide évoquant un monde fini, « comme une balle bien ronde », Archytras de Tarente pose, pour la première fois le paradoxe du bord : que se passe-t-il si, arrivé à la frontière du monde, je masse la main à travers elle ? Il en tire la conclusion que le monde ne peut être qu’infini. Puis vint Aristote, dont la Physique allait imprégner les siècles suivants. Pour lui, le monde n’est pas un espace, mais un « lieu » qui contient le monde clos et sphérique dont la Terre est le centre. Au-delà de la sphère des étoiles, il n’y a tout simplement rien. Pourtant, si Aristote réfute l’infiniment grand de l’Univers, il identifie paradoxalement l’infinie divisibilité d’une ligne (pour lui l’atome de Démocrite n’existe pas) et donc l’existence d’un infiniment petit potentiel. L’homme est toujours au centre. Il faut attendre Aristarque de Samos pour expulser l’homme du centre du monde et le placer en mouvement autour du soleil : le modèle héliocentrique est né mais reste fini. Avicenne et Maimonide reprendront à leur compte, au Xéme et au XIIéme siècle, le concept d’Univers fini, tentant même de déterminer sa dimension. Cette vision restera celle de Copernic au XVéme siècle. Il faudra attendre encore une centaine d’années pour que Giordano Bruno donne ses lettres de noblesse à la cosmologie infinitiste, « car Dieu aux pouvoirs infinis ne peut avoir créer qu’un monde infini ». Mais si l’Univers est infini, alors la pluralité des mondes est inévitable. Cette conclusion lui vaudra le bûcher, l’Église ne pouvant abandonner le caractère sacré de l’homme et donc son unicité. Le siècle suivant, dominé par Kepler, Galilée et Newton, conservera cette vision d’un Univers fini, même si Galilée instille un doute en affirmant « qu’il n’est pas encore décidé si l’Univers est fini ou infini ». Ce n’est qu’au XXème siècle qu’Albert Einstein jettera les bases de la cosmologie moderne en s’appuyant sur des mathématiques nouvelles (les géométries riemanniennes) pour décrire un Univers fini mais sans limites. En résolvant le paradoxe de la portée infinie et immédiate de la gravitation par une solution géométrique de l’Univers, Einstein a ouvert la voie de la cosmologie moderne d’aujourd’hui. Nous savons, à présent, que la géométrie de l’Univers, et donc sa finitude ou son infinitude, dépend de deux paramètres essentiels : la courbure (qui elle-même est fonction de la densité du contenu matériel de l’Univers) et d’un paramètre appelé constante cosmologique. L’incertitude actuelle sur la valeur de ces deux paramètres nous ramène donc à l’interrogation de Galilée : nous ne savons pas aujourd’hui, avec certitude, si l’Univers est infini ou non. Vingt-six siècles se sont écoulés depuis que l’homme s’interroge sur le cosmos et nous n’avons toujours pas de réponse. En aurons-nous jamais une ?
28 février 2009
Contraste


D’un côté, un véritable homme d’État et des élus sans à priori et pragmatiques, même si les convictions de certains ont conduit à la catastrophe économique actuelle. De l’autre, un homme politique opportuniste qui a revêtu un habit trop grand pour lui dans les circonstances actuelles et des élus englués dans leurs préoccupations de court terme, c’est-à-dire sans vision d’avenir. D’un côté, un Président qui a compris l’ampleur de la crise mondiale et qui met en œuvre un plan à la hauteur de celle-ci. De l’autre, un homme politique, certes freiné par le déficit colossal du pays (mais les USA ont le même problème !) et un conservatisme génétique, qui déverse une avalanche de petites mesures dont l’efficacité reste pour le moins douteuse.
Dans le même temps, l’Europe continue de se conduire comme une vierge effarouchée dont les responsables politiques restent hantés par la crainte de perdre de la moindre parcelle de leur indépendance, toujours pour des raisons électorales, au détriment de la mise en œuvre d’une action collective enfin à la hauteur du problème.
26 février 2009
Connecté mais isolé

23 février 2009
Mort au capitalisme !

Monsieur O. Besancenot, plus préoccupé de sa notoriété en allant se promener en Guadeloupe (alors qu’aucun Guadeloupéen n’a jamais vu ce monsieur au moment des désastres successifs dus aux cyclones qui ont ravagé l’île), n’a absolument aucune idée de ce qu’est la gouvernance d’un pays. L’extrême gauche clame le grand soir, mais ne veut en aucun cas du pouvoir. Ils camouflent leur indigence en évoquant l’autogestion, mot miraculeux qui permet de se soustraire à toute justification. Là encore, l’exemple de la défunte URSS démontre à l’évidence que la direction des moyens de production par des acteurs tous nommés par l’État et qui se transforment en fonctionnaires incompétents et corrompus mène irrémédiablement à la faillite généralisée.
La fin du capitalisme n’est qu’un slogan vide de sens. Ce dernier révèle la confusion intellectuelle de ceux qui le profèrent et qui amalgament capitalisme et libéralisme. Si le capitalisme est un mode de propriété, le libéralisme est un mode de gestion des choix de productions (quels produits et quels services ?) et des échanges. La confusion vient du fait que ces deux concepts sont étroitement liés à celui de liberté individuelle. Ils n’en sont pas moins distincts. La crise actuelle ne remet pas en cause le capitalisme mais pousse à s’interroger sur les règles de fonctionnement du libéralisme qui, à l’évidence, a besoin d’un aggiornamento. Cette confusion est entretenue par le discours même des politiques qui parlent aujourd’hui à l’envi de « moralisation du capitalisme » en lieu et place de « réglementation du libéralisme » et de « partage de la valeur ajoutée ». Lorsque les idées ne sont pas claires, il est à craindre que les décisions ne soient ni opportunes ni efficaces. Le pire n’est jamais sûr, ai-je dit ? Le monde occidental est gravement malade et sa sédation n’est pas certaine.
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