
La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
27 août 2009
Les banques et la morale

21 août 2009
Il est temps

10 août 2009
Une République dictatoriale de plus

24 juillet 2009
Qui doit payer la taxe Carbone ?

18 juillet 2009
Le Bien et le Mal
Partons d’une interrogation : Les nombreuses catastrophes qui inondent ce monde sont, à n’en pas douter, l’œuvre de la bêtise des hommes. Pourquoi Dieu, s’il existe, fait-il supporter aux hommes – qu’il est soi-disant venu libérer du mal – autant de maux et de souffrances ? En d’autres termes, Dieu est-il étranger et indifférent à ces souffrances ou en est-il la source ? Deux réponses à cette question :
1 - L’Apocalypse (les hommes sont la cause des maux qui les accablent)
C’est un texte de Jean l’Evangéliste de Patmos, disciple de Jean l’Ancien ou le Précurseur ou le Baptiste, dernier livre du Nouveau Testament. Apocalypse (Apo = loin et Calypso = le voile) signifie le voile qui cache l’avenir, les choses cachées, le futur avènement de Dieu qui revient parmi les hommes pour chasser définitivement les forces du mal. Dieu a créé un monde que les hommes ont perverti. Le mal du monde des hommes est leur œuvre, Dieu n’y est pour rien. Dans l’avenir (proche), Dieu reviendra pour chasser définitivement le mal.
L’Apocalypse est l’annonce de la fin imminente des temps. C’est le récit du retour prochain de Dieu qui vient combattre et abattre les symboles du mal en déclanchant des fléaux puis en vainquant « la Bête de l’abîme, la Bête de la Terre et le Dragon ». A l’issue du combat, descendra sur terre la « nouvelle Jérusalem » et Dieu habitera désormais parmi les hommes.
L’Apocalypse est ainsi une vision temporelle de l’avenir de l’homme. C’est une vision « horizontale » qui « regarde » au-devant, vers le futur.
2 - La Gnose (Le Dieu de l’Ancien Testament est la source des maux)
La Gnose désigne une « connaissance » salvatrice destinée aux initiés leur donnant la certitude du salut. C’est la connaissance des mystères du monde divin et de l’âme révélant aux initiés privilégiés les secrets de leur origine et les moyens de la retrouver. Elle explique les raisons de la présence de l’homme sur Terre (la génération) alors qu’il est d’un monde transcendant où il doit retourner (la régénération). Comme le croient les adeptes du marcionisme, cette connaissance précise que le monde est mauvais parce qu’il est une création démoniaque du Dieu de l’Ancien Testament. Le Dieu transcendant et bon, le Dieu Suprême, n’a rien à voir avec ce monde et est la source du monde spirituel (idée reprise par certaines tendances du catharisme). C’est la collaboration entre la grâce divine et l’esprit humain qui permet la création de l’âme et permet d’avoir la certitude du salut. Dieu est au-dessus de l’âme humaine qui cherche à l’atteindre. Jésus-Christ a été envoyé par Dieu pour délivrer les âmes des élus, c’est-à-dire de ceux qui « savent ». Cette connaissance assure le salut. La Gnose est une vision dans l’espace, en ce sens qu’elle regarde vers Dieu, c’est-à-dire vers « le haut ». Les âmes des hommes possédant « la connaissance » sont d’essence spirituelle et émanent du Dieu Suprême qui envoie le Christ pour délivrer ces âmes en leur donnant la connaissance de la géographie céleste et des mots de passe indispensables au franchissement des frontières entre le monde sensible et celui du Dieu Suprême. Dans ce voyage, l’âme remonte vers l’origine en s’échappant du monde d’ici-bas où elle est tombée. C’est une vision verticale. Elle ressemble à la doctrine du manichéisme (Mani – 14/4/216) qui développe une gnose élargie et grandiose, fondée sur le Bien et le Mal.
Les gnostiques puisent cette connaissance dans les traditions confiées en secret par le Christ aux Apôtres (Jean et Jacques – Le Livre secret de Jean), c’est-à-dire « ce qui est, ce qui était, ce qui sera », qui les transmirent d’initiés en initiés jusqu’aux gnostiques d’aujourd’hui.

C’est un texte de Jean l’Evangéliste de Patmos, disciple de Jean l’Ancien ou le Précurseur ou le Baptiste, dernier livre du Nouveau Testament. Apocalypse (Apo = loin et Calypso = le voile) signifie le voile qui cache l’avenir, les choses cachées, le futur avènement de Dieu qui revient parmi les hommes pour chasser définitivement les forces du mal. Dieu a créé un monde que les hommes ont perverti. Le mal du monde des hommes est leur œuvre, Dieu n’y est pour rien. Dans l’avenir (proche), Dieu reviendra pour chasser définitivement le mal.
L’Apocalypse est l’annonce de la fin imminente des temps. C’est le récit du retour prochain de Dieu qui vient combattre et abattre les symboles du mal en déclanchant des fléaux puis en vainquant « la Bête de l’abîme, la Bête de la Terre et le Dragon ». A l’issue du combat, descendra sur terre la « nouvelle Jérusalem » et Dieu habitera désormais parmi les hommes.
L’Apocalypse est ainsi une vision temporelle de l’avenir de l’homme. C’est une vision « horizontale » qui « regarde » au-devant, vers le futur.

La Gnose désigne une « connaissance » salvatrice destinée aux initiés leur donnant la certitude du salut. C’est la connaissance des mystères du monde divin et de l’âme révélant aux initiés privilégiés les secrets de leur origine et les moyens de la retrouver. Elle explique les raisons de la présence de l’homme sur Terre (la génération) alors qu’il est d’un monde transcendant où il doit retourner (la régénération). Comme le croient les adeptes du marcionisme, cette connaissance précise que le monde est mauvais parce qu’il est une création démoniaque du Dieu de l’Ancien Testament. Le Dieu transcendant et bon, le Dieu Suprême, n’a rien à voir avec ce monde et est la source du monde spirituel (idée reprise par certaines tendances du catharisme). C’est la collaboration entre la grâce divine et l’esprit humain qui permet la création de l’âme et permet d’avoir la certitude du salut. Dieu est au-dessus de l’âme humaine qui cherche à l’atteindre. Jésus-Christ a été envoyé par Dieu pour délivrer les âmes des élus, c’est-à-dire de ceux qui « savent ». Cette connaissance assure le salut. La Gnose est une vision dans l’espace, en ce sens qu’elle regarde vers Dieu, c’est-à-dire vers « le haut ». Les âmes des hommes possédant « la connaissance » sont d’essence spirituelle et émanent du Dieu Suprême qui envoie le Christ pour délivrer ces âmes en leur donnant la connaissance de la géographie céleste et des mots de passe indispensables au franchissement des frontières entre le monde sensible et celui du Dieu Suprême. Dans ce voyage, l’âme remonte vers l’origine en s’échappant du monde d’ici-bas où elle est tombée. C’est une vision verticale. Elle ressemble à la doctrine du manichéisme (Mani – 14/4/216) qui développe une gnose élargie et grandiose, fondée sur le Bien et le Mal.
Les gnostiques puisent cette connaissance dans les traditions confiées en secret par le Christ aux Apôtres (Jean et Jacques – Le Livre secret de Jean), c’est-à-dire « ce qui est, ce qui était, ce qui sera », qui les transmirent d’initiés en initiés jusqu’aux gnostiques d’aujourd’hui.
12 juillet 2009
Chinois et nazis, même combat
Les chinois se sont comportés, et se comportent aujourd’hui, avec les Ouïgoures du Turkestan oriental comme les nazis avec les juifs : annexion, exactions, tortures, exécutions sommaires, privations de droits, expropriations, camps de concentration, humiliations, procès truqués, etc …, etc …Le monde a regardé et regarde encore ces crimes contre l’humanité sans réaction, au nom de la « real-politique », prêt à fermer les yeux et payer le prix de l’hypocrisie pour quelques airbus ou quelques centrales nucléaires.
Partout où le communisme sévit, les pires exactions s’exercent contre les minorités. Nous nous sommes émus lors des derniers évènements tibétains uniquement parce que le Dalaï-Lama a su être le porteur habile de la cause de son peuple. Il n’en est pas de même pour les Ouïgoures. Leur civilisation est en voie de disparition. Pendant ce temps, nous fermons les yeux et essayons de dormir tranquilles.
Partout où le communisme sévit, les pires exactions s’exercent contre les minorités. Nous nous sommes émus lors des derniers évènements tibétains uniquement parce que le Dalaï-Lama a su être le porteur habile de la cause de son peuple. Il n’en est pas de même pour les Ouïgoures. Leur civilisation est en voie de disparition. Pendant ce temps, nous fermons les yeux et essayons de dormir tranquilles.
10 juillet 2009
Peut-on justifier la prescription ?

1° Lorsqu’un certain temps s’est écoulé depuis la condamnation, sans le que le ministère public ait fait exécuter la peine, le souvenir de l’infraction s’est éteint. L’opinion publique ne réclame plus satisfaction.
2° Une sanction trop éloignée de la faute serait peu conforme aux exigences de la justice. Le condamné, pour se soustraire au châtiment, a dû mener une vie cachée faite de privations et d’angoisses, qui constitue, par elle-même, une expiation. Lui infliger, plus tard, une peine serait équivalent à l’application d’une double peine.
3° La société encourage la bonne conduite du condamné en lui offrant la perspective de l’impunité si, pendant un temps suffisamment long, il s’abstient d’attirer l’attention publique sur sa personne, ce qui inclue évidemment la non-récidive.
Ces arguments restent bien fragiles et sont difficilement admis par les victimes. Le premier point est manifestement faux en ce qui concerne la victime qui demande réparation. L’expérience montre que le deuxième point est souvent faux. Les criminels nazis ont mené des vies faciles, parfois luxueuses, en Amérique du Sud. Quant au troisième point, il est parfaitement spécieux. Encore une fois, les criminels nazis sont restés cachés et silencieux dans les pays qui les ont acceptés. Certes, les crimes contre l’humanité ne bénéficient pas de la prescription, mais ce qui s’est produit pour ces criminels peut se produire (et se produit) pour des criminels plus ordinaires. La mère ou le père dont l’enfant a disparu parce qu’assassiné ou enlevé, ne fait pas de différence entre le criminel responsable de cette disparition et un coupable de crime contre l’humanité. C’est pourquoi la prescription d’une peine est toujours ressentie comme une injustice, comme une vengeance inassouvie. La durée de la prescription est de 20 ans en matière criminelle. À l’occasion de dramatiques accidents, les psychologues font toujours référence à la nécessité pour les victimes de « faire leur deuil », c’est-à-dire d’accepter finalement la disparition d’un être cher. En conséquence, il est certain que l’exécution de la condamnation par le criminel est un élément essentiel de cette acceptation. Ainsi, lorsqu’au bout de 20 ans d’attente dans la souffrance, la prescription plonge la victime dans la déréliction en la privant de cette acceptation, c’est-à-dire de la recouvrance d’une certaine paix intérieure, elle est nécessairement ressentie comme une monstrueuse injustice et les arguments justificatifs évoqués ci-dessus paraissent dérisoires, voire attentatoires à la morale tant il est difficile de renoncer à une vengeance légitime.
04 juillet 2009
Jade Goody, vous connaissez ?

03 juillet 2009
L’impasse mortelle
En panne de convictions, le Parti Socialiste entonne, une fois de plus, le couplet du projet. Rien n’est plus urgent que de construire un projet, là est l’unique voie du salut ! Charles De Gaulle pourrait s’esclaffer : « On peut toujour sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le projet, le projet, le projet, cela ne sert à rien et cela ne mène à rien ! ». Le PS est très exactement dans cette situation. Mais le problème profond est qu’il n’a aucune idée de ce que pourrait bien être ce fameux projet. Il est tellement en panne d’idées que l’on voit même quelque personnalité socialiste évoquer, sans riere, des « primaires du projet » ! Faute d’idées, il faut aller chercher celles des autres. Cela rappelle fâcheusement la « démocratie participative » d’un certain désir d’avenir. En fait de désir d’avenir, il s’agit surtout du désir irréfragable des ambitions personnelles d’une pléthore de candidats à la candidature ! En suivant obstinément ce chemin, le PS s’engage immanquablement dans une impasse. Hélas !
L’adhésion d’un peuple, ou de la majorité de celui-ci, ne peut se faire qu’autour d’un homme imprégné de convictions personnelles qui ne varient pas au gré des évènements et qui ne relèvent pas simplement de slogans accrocheurs, et incarnant sa vision de la société. Mais ceci suppose que cette vision soit le fruit d’une profonde et longue réflexion et d’un travail totalement personnel qui cherchent leurs racines non seulement dans l’histoire mais aussi dans le parcours personnel. Il ne peut, en aucun cas, s’agir d’une vision collective construite en raboutant des idées éparses comme les pièces d’un puzzle, en espérant obtenir par miracle une image cohérente et significative. Il en a été ainsi pour tous les présidents de la Vème République, y compris pour le Président actuel. Le Parti n’est qu’une « machine de guerre » électorale au service du candidat, il ne peut en aucun cas être le maître à penser de celui-là. Faute d’identifier un tel homme en son sein, qui s’imposerait comme une évidence, les ambitions personnelles se déchaînent et se combattent dans une guerre mortifère entraînant tout le Parti sur un chemin sans issue. Le projet, posé comme un préalable, n’est en fait qu’un alibi pour étouffer l’émergence d’un vrai leader.
L’adhésion d’un peuple, ou de la majorité de celui-ci, ne peut se faire qu’autour d’un homme imprégné de convictions personnelles qui ne varient pas au gré des évènements et qui ne relèvent pas simplement de slogans accrocheurs, et incarnant sa vision de la société. Mais ceci suppose que cette vision soit le fruit d’une profonde et longue réflexion et d’un travail totalement personnel qui cherchent leurs racines non seulement dans l’histoire mais aussi dans le parcours personnel. Il ne peut, en aucun cas, s’agir d’une vision collective construite en raboutant des idées éparses comme les pièces d’un puzzle, en espérant obtenir par miracle une image cohérente et significative. Il en a été ainsi pour tous les présidents de la Vème République, y compris pour le Président actuel. Le Parti n’est qu’une « machine de guerre » électorale au service du candidat, il ne peut en aucun cas être le maître à penser de celui-là. Faute d’identifier un tel homme en son sein, qui s’imposerait comme une évidence, les ambitions personnelles se déchaînent et se combattent dans une guerre mortifère entraînant tout le Parti sur un chemin sans issue. Le projet, posé comme un préalable, n’est en fait qu’un alibi pour étouffer l’émergence d’un vrai leader.
27 juin 2009
L’immoralité dans les crampons

11 juin 2009
La mort est-elle au bout du chemin ?

08 juin 2009
Espèces en voie de disparition

07 juin 2009
Abstention-Europe : 1- 0
Les seuls français satisfaits des dernières élections européennes sont les hommes politiques de tous bords, puisqu’ils clament tous qu’ils ont obtenu un franc succès ou une leçon salutaire qui n'est qu'une péripétie. Même les « petites » listes ont atteint leur objectif financier, le seul qui réellement comptait. Il n’y a guère que ce soi-disant succès qui soit grand, car l’intelligence s’est effondrée sous les coups de boutoir de la langue de bois. La seule et grande gagnante de ces élections est, comme attendu, l’abstention qui a atteint un record de 60%. Durant la campagne, les medias lui ont fait tellement de propagande qu’il n’est pas étonnant que les individus aient été convaincus qu’il était totalement inutile de se déplacer. Mais, au-delà de ce fait, cette abstention massive pose une sérieuse question sur l’avenir de l’Europe. La doxa consiste à se plaindre que l’Europe ne protège pas assez le citoyen contre les dangers de la mondialisation et de la crise financière et économique. Il faut bien dire que les euro-sceptiques clament sur tous les tons que la commission européenne passe son temps à légiférer sur la longueur des concombres ou le diamètre des tomates. À force d’entendre ces discours caricaturaux, tout le monde finit par y croire et, il faut bien l’avouer, il n’y a rien là qui puisse alors soulever l’enthousiasme de l’électeur, ni le rassurer sur les protections que peut lui apporter l’Europe. Les hommes politiques ont également un discours qui est, la plupart du temps, complètement abscons. Les phrases du genre : « Il faut faire avancer l’Europe vers la justice sociale » ou bien « Nous allons construire un projet dans la cohérence » ou encore « Nous allons retrouver le chemin de l’Europe sociale », « Il faut un bouclier social », forment le fond du discours politique ambiant qui reste ainsi complètement incompréhensible pour le citoyen. Quelle que soit la liste électorale candidate, il était possible de lire sur ses affiches des slogans comme : « Changer l’Europe, vers une Europe sociale, Votez pour une Europe qui vous protège, … » et autres banalités sans signification. Il n’est guère étonnant que l’électeur ne sente pas concerné ou reste profondément sceptique sur l’utilité de son vote. Il y a plus grave encore. À force d’avoir truffer leurs discours d’attaques contre le gouvernement, mais surtout contre le Président de la République (anti-sarkozisme radical, psychopatologique, viscéral, pavlovien), les politiques ont poussé ceux qui ont fait l’effort de voter à le faire pour des motifs de pure politique nationale et partisane. Les enjeux européens sont totalement absents de leurs réflexions. Enfin, les très rares débats contradictoires organisés par les médias ont systématiquement tourné, comme d’habitude, à la foire d’empoigne et au brouhaha incompréhensible avec attaques personnelles et injures, donnant, une fois de plus, une image absolument déplorable des politiciens aux discours indigents où la médiocrité le dispute à l’incantation et à l’insulte. Ajoutons qu’il existe une contradiction apparente entre l’indifférence des électeurs et la multiplicité extravagante des listes électorales qui se sont présentées à ces élections. N’en a-t-on pas compté jusqu’à 28 en Île-de-France ? Cette floraison de listes n’a fait finalement qu’ajouter à la confusion du discours et au désintérêt de l’électeur. Confusion des discours, méprise sur les véritables enjeux, discrédit des hommes politiques. La question fondamentale est la suivante : comment construire un projet européen lorsqu'il n'y a que des listes purement nationales ne comportant que des nationaux et se présentant sur des circonscriptions également nationales ? L’Europe est malade. Une vraie démocratie doit trouver lieu de cité au sein de l’organisation européenne. Le sentiment ressenti par les citoyens est que les décisions sont prises par une commission sur laquelle ils n’ont aucun contre-pouvoir. Ces règles doivent impérativement changer. Ceux qui ont voté non au référendum sur le projet de Constitution européenne doivent être considérés comme les grands responsables de ce désastre.
25 mai 2009
Réponse
Je viens de recevoir un commentaire sur le petit article ci-dessous et intitulé "Guignol, mon ami"... anonyme, bien sûr ! Ce torchon dit ceci "Quand arrêterez-vous de polluer le net avec des commentaires d'un autre âge ?". Voilà bien le commentaire d'un véritable imbécile ! Il se reconnaîtra surement.
24 mai 2009
Guignol, mon ami

18 mai 2009
Morale et profits

15 mai 2009
12 mai 2009
L’humanité en danger ?
Lorsque l’on évoque les animaux en danger, tout le monde pense aux éléphants et autres félins en voie de disparition. Peu de monde songe aux abeilles. Et pourtant …
Voilà un petit insecte sympathique qui porte sur lui le destin de l’humanité. En effet, si les abeilles disparaissaient totalement, 30% de notre nourriture disparaîtrait également ! Et, plus particulièrement, disparaîtraient les cultures maraîchères, les fruits et légumes naturels qui ont besoin de la pollinisation pour exister. Qui sait que les pommiers, les amandiers, les avocatiers, les cerisiers, les oignons, les concombres, le coton, l'arachide, le melon, les fleurs sauvages, etc… dépendent à 90 %, voire à 100 % des abeilles pour leur pollinisation ? Or, on constate une disparition massive et inquiétante des abeilles domestiques qui peut atteindre 70% de leur population. Pour ce qui concerne les abeilles sauvages, il est à peu près certain que le même phénomène existe également, même s’il est plus difficile à mesurer. En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteignait 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés, c’est-à-dire aux États-Unis, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Grèce, en Pologne, et aux Pays-Bas. Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche. L’ampleur du phénomène est indiscutable, même s’il passe inaperçu. Les raisons de cette disparition sont multiples mais non indépendantes. On identifie, parmi elles, le virus IAPV, les acariens parasites Varroas ou la loque européenne qui, profitant de l’affaiblissement des abeilles, provoquent parmi elles une mortalité élevée. Mais, ainsi que le montre le schéma ci-dessous, les causes premières sont l’utilisation intensive des produits phytosanitaires et celle des OGM, c’est-à-dire que la grande responsable du phénomène est l’agriculture intensive.

On ne peut exclure qu’existent d’autres causes comme la saturation de l’environnement en ondes électromagnétiques (télévision, téléphones portables, Wi-fi, radio, satellites, etc …) qui pourraient désorienter les abeilles qui ne retrouveraient plus le chemin des ruches. Mais il est incontestable que l’utilisation massive des insecticides, des fongicides et des pesticides est une cause fondamentale de cette hécatombe.
De même que les pêcheurs nient l’évidence de l’effondrement du stock de certains poissons, les agriculteurs de grandes exploitations nient l’effet de leurs produits phytosanitaires et de leurs semences OGM. L’égocentrisme fait des ravages. Une fois de plus, on voit qu’une somme d’intérêts particuliers ne sert jamais l’intérêt général.
Peut-être est-il temps que l’on repense nos manières de vivre ?
Voilà un petit insecte sympathique qui porte sur lui le destin de l’humanité. En effet, si les abeilles disparaissaient totalement, 30% de notre nourriture disparaîtrait également ! Et, plus particulièrement, disparaîtraient les cultures maraîchères, les fruits et légumes naturels qui ont besoin de la pollinisation pour exister. Qui sait que les pommiers, les amandiers, les avocatiers, les cerisiers, les oignons, les concombres, le coton, l'arachide, le melon, les fleurs sauvages, etc… dépendent à 90 %, voire à 100 % des abeilles pour leur pollinisation ? Or, on constate une disparition massive et inquiétante des abeilles domestiques qui peut atteindre 70% de leur population. Pour ce qui concerne les abeilles sauvages, il est à peu près certain que le même phénomène existe également, même s’il est plus difficile à mesurer. En 2007, le taux de ruches abandonnées ou presque désertées atteignait 70 % voire 80 % dans les régions et pays les plus touchés, c’est-à-dire aux États-Unis, en France, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Espagne, en Grèce, en Pologne, et aux Pays-Bas. Dans les ruchers les plus touchés, jusqu'à 90 % des abeilles sont supposées mortes, car non rentrées à la ruche. L’ampleur du phénomène est indiscutable, même s’il passe inaperçu. Les raisons de cette disparition sont multiples mais non indépendantes. On identifie, parmi elles, le virus IAPV, les acariens parasites Varroas ou la loque européenne qui, profitant de l’affaiblissement des abeilles, provoquent parmi elles une mortalité élevée. Mais, ainsi que le montre le schéma ci-dessous, les causes premières sont l’utilisation intensive des produits phytosanitaires et celle des OGM, c’est-à-dire que la grande responsable du phénomène est l’agriculture intensive.

On ne peut exclure qu’existent d’autres causes comme la saturation de l’environnement en ondes électromagnétiques (télévision, téléphones portables, Wi-fi, radio, satellites, etc …) qui pourraient désorienter les abeilles qui ne retrouveraient plus le chemin des ruches. Mais il est incontestable que l’utilisation massive des insecticides, des fongicides et des pesticides est une cause fondamentale de cette hécatombe.
De même que les pêcheurs nient l’évidence de l’effondrement du stock de certains poissons, les agriculteurs de grandes exploitations nient l’effet de leurs produits phytosanitaires et de leurs semences OGM. L’égocentrisme fait des ravages. Une fois de plus, on voit qu’une somme d’intérêts particuliers ne sert jamais l’intérêt général.
Peut-être est-il temps que l’on repense nos manières de vivre ?
05 mai 2009
Consternant !

Et pendant ce temps, les patrons des grandes entreprises s’enrichissent d’une manière scandaleuse, au mépris de toute morale. Ils détournent une part croissante de l’investissement pour leur profit personnel (« golden hello », parachute doré, retraite chapeau, stock options, salaires faramineux,…). Dotés d’une imagination sans borne, les sommes qu’ils s’octroient par tous les moyens imaginables sont absolument consternantes et dépassent l’entendement. Les sommes en jeux sont tellement énormes qu’elles perdent toute signification pour le commun des mortels. Simultanément, les banquiers continuent de mentir, de réclamer des aides publiques tout en refusant de prêter aux PME en difficulté et aspirant à reprendre leur jeu pervers le plus tôt possible, espérant que tout le monde oubliera qu’ils sont responsables de la crise actuelle.
Et pendant ce temps, les hommes politiques de tous bords qui comptent dans la vie de la Nation ont une unique préoccupation : leur candidature à la Présidence de 2012. Obnubilés par cette échéance, ils n’ont d’autre ressource que de critiquer à outrance celui qui sera leur principal concurrent, le Président actuel, au détriment de la recherche de l’intérêt général. La crise n’est, pour eux, qu’un simple prétexte de campagne électorale, pain béni en quelque sorte ! Simplifiant à l’extrême le discours politique en rendant le Président en place coupable de tous les maux et responsable finalement de la crise mondiale, ces politiques donnent un spectacle affligeant.
Et pendant ce temps, les mandarins hospitaliers, les magistrats, les professeurs népotiques d’université s’insurgent pour conserver leurs privilèges.
La conséquence de tout cela est que le sentiment d’abandon, la consternation et la colère montent chez les citoyens, certains d’entre eux versant dans la violence, écœurés par l’omniprésence de l’ambition personnelle des politiques et de la voyoucratie financière des plus riches. Il est certain que, la détresse se transformant en violence, les actes de révolte vont se multiplier (n'oublions pas qu'en 1948, les violences eurent un tel degré qu'il fallut faire appel à l'armée)et que des opportunistes sans scrupule trouveront là un tremplin pour leur arrivisme politique. Ils vont essayer de faire pousser sur le terreau de la violence le cactus de leurs ambitions personnelles. Consternant !
02 mai 2009
Décidément !

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