
La parallaxe est une différence de vision qui se crée lorsque l’on regarde depuis deux points de vue différents. Un point de vue unique fait courir le risque d’une appréciation partielle relevant du politiquement correct. En portant un regard différent, on peut alors percevoir des aspects cachés du monde. Regarder, écouter, et chercher un point de vue décalé peut parfois faire mieux comprendre le monde et le jeu des hommes.
15 décembre 2009
Une société bimodale

12 décembre 2009
Alerte aux virus

08 décembre 2009
Parallaxe

La climatologie est une science neuve qui utilise essentiellement des outils de modélisation car elle utilise des périodes de temps qui dépassent très largement de temps humain et se rapprochent des temps géologiques. Trente ans lui sont nécessaires pour un équivalent d’une minute de vie humaine. Elle construit donc des modèles dont la validité ne peut être totalement certaine car ces modèles ne font que traduire, sous une forme différente, les hypothèses sur lesquelles ils sont construits. L’unanimité quasi totale actuelle des scientifiques sur les causes du réchauffement climatique est peut-être une erreur comme le fut l’unanimité sur le géocentrisme, sur la continuité de la matière, sur la non-mobilité des continents. Pratiquement tous les phénomènes physiques sont complexes et les causes de leurs processus sont multiples. Il en est de même pour le climat (gaz à effets de serre tels le gaz carbonique, le méthane, la vapeur d’eau, etc…, couverture nuageuse, albédo, rythmes solaires, éruptions volcaniques, variations du champ magnétique, interactions avec l’océan, circulation circum-terrestre des courants océaniques, etc…). Un peu de recul serait nécessaire pour éviter qu’un aveuglement détourne l’attention sur d’autres priorités comme celle de l’eau, de la faim dans le monde, de la bio-diversité dégradée, de la pollution grandissante, de la diminution des ressources fossiles. Copenhague est sûrement nécessaire, mais n’est certes pas suffisant car le diagnostique n’est pas certain.
06 décembre 2009
Les minarets

05 décembre 2009
Diafoirus économique

01 décembre 2009
Le discours politique

20 novembre 2009
18 novembre 2009
Le temps du tragique et du dérisoire

bagnoles ! La prédation des terrains agricoles se généralise (20 millions d’hectares), privant les populations locales de leurs ressources alimentaires en supprimant les cultures vivrières. Un milliards d’hommes souffrent de la faim pendant que l’obésité devient une véritable pandémie occidentale. Les terrains de football sont pourris par l’argent, envahis par la violence et le racisme, mais la foule reste fascinée par ce milieu en déliquescence. Pendant que s’entassent dans les tribunes des individus sans avenir et sans repères, sur la pelouse évoluent d’autres personnages dont la Ferrari dort sur le parking du stade. Dans ces jeux du cirque modernes, les condamnés sont dans les tribunes. Les Grands de ce monde tiennent de beaux discours sur la protection de la planète et, d’une année sur l’autre, le taux de CO2 dans l’atmosphère continue d’augmenter. On nous annonce, avec force détail, la fin des paradis fiscaux et de la spéculation bancaire et tout continue comme avant. On nous promet, après le scandale d’Outreau, une réforme de la Justice et tout continue comme avant. On nous promet d’empêcher les délocalisations et tout continue comme avant. Dormez, braves gens !
16 novembre 2009
L’Identité Nationale

28 octobre 2009
Le virus de la bêtise.

• La grippe porcine de 1970 a eu lieu pendant la présidence de Jimmy carter, démocrate, et voilà une nouvelle épidémie sous Obama démocrate également! Quelle coïncidence ! Il n’y a pas de fumée sans feu…
• Le virus H1N1 n’existe pas, c’est une invention de l’industrie pharmaceutique pour prospérer sur la panique mondiale. Les médias sont, d’ailleurs, complices par l’excès de communication fait sur le sujet, participant ainsi à l’intoxication menée par la « clique » médiatico-politico-industrielle ! La preuve en est que, si la pandémie était réelle, les États fermeraient leurs frontières ! Les industries pharmaceutiques sont devenues des marchands d’armes utilisant la pandémie H1N1 pour permettre la fabrication à très grande échelle d’un vaccin peut-être inutile car la grippe n’est pas dangereuse, tout le monde sait cela ! Il est certain, d’ailleurs que les industries pharmaceutiques n’hésitent pas à « inventer » en laboratoire de nouvelles maladies pour prospérer !
• L’alerte pandémique est une diversion opportune au moment où de plus en plus de gens sombrent dans la misère, la précarité, le chômage, et où les états se sont lourdement endettés pour éponger les pertes des banques au casino boursier.
• Le vaccin contient des agents nanotechnologiques destinés à modifier le patrimoine génétique humain.
• La durée de péremption du Tamiflu a été volontairement écourtée pour permettre au laboratoire américain fabricant d’en vendre davantage.
• Le virus est un « échappé » d’un laboratoire pharmaceutique à la suite de manipulations dangereuses sur des vaccins.
• Les Francs-maçons et les Illuminati ont « élaboré » le virus pour réduire drastiquement la population mondiale. D’ailleurs, ce sont eux les vrais responsables du 11 Novembre 2001. Une journaliste suisse a porté plainte contre l'OMS, les firmes pharmaceutiques fabriquant le vaccin, mais aussi contre Obama, David Rockefeller, George Sorros et la banque Rothschild pour tentative de génocide.
• Les juifs sont à l’origine de la pandémie !! (tiens, tiens … voilà que l’antisémitisme pointe son nez puant !)
Heureusement, à côté du pire, existe aussi le meilleur et certains sites, tenus par des professionnels de la santé, apportent une véritable information. Mais il faut les chercher. Il n’en reste pas moins que cette affaire est formidablement rentable pour l’industrie pharmaceutique qui prospère de façon éhontée.
23 octobre 2009
Lette ouverte à Mr. N. Sarkozy

Vous avez montré un dynamisme certain au début d’une crise financière ayant mis en péril de système bancaire mondial. Vous avez été un acteur essentiel du G20 où ont été prises des décisions concernant ce secteur. Pourtant, aujourd’hui, il faut bien constater que la cible a été manquée. En effet, alors que l’activité économique peine à trouver un début de redémarrage et où le chômage continue d’augmenter, nous assistons à une restauration de l’activité bancaire qui frise la provocation. Cela montre, de façon irréfragable, que l’activité financière des banques (en dehors de la gestion des dépôts et des prêts aux entreprises) est complètement déconnectée de l’activité économique réelle. On peut donc se poser légitimement la question de son utilité. Réduire ou encadrer les bonus des traders ou les émoluments des managers du secteur financier ne sert à rien pour empêcher qu’une crise analogue à celle que nous avons connue ne se reproduise de façon encore plus dramatique. En effet, le problème est ailleurs. Les banques se sont livrées à des activités spéculatives de plus en plus risquées et ont inventé la titrisation pour diluer le risque et le rendre invisible. Et lorsque l’on prend, de façon répétée, un risque devenu non mesurable, il est statistiquement démontrable que ce risque sera avéré un jour ou l’autre. C’est ce qui s’est produit et c’est ce qui est entrain de recommencer. Les banques proposent à leurs clients, à la place des produits toxiques telles les subprimes, des produits nouveaux nommés « structurés » qui sont tout aussi risqués et donc toxiques que les précédents. Ce qui vient de se passer encourage d’ailleurs les banques à se lancer dans une spéculation frénétique puisqu’elles sont assurées maintenant que le contribuable viendra les sauver en cas de crise ! Pourquoi se gêner lorsque les bénéfices sont privés et les pertes publiques. La rapidité avec laquelle les banques remboursent le prêt que les États leur ont consenti est le signe d’une volonté de se débarrasser de toute tutelle publique pour pouvoir recommencer leurs anciennes activités. Ce n’est donc pas les rémunérations qu’il faut encadrer (il suffit de les imposer) mais ce sont les activités spéculatives qu’il faut encadrer de façon drastique, voire interdire. Ne pas le faire est le signe que le pouvoir de l’État est de peu de poids devant le lobby financier.
21 octobre 2009
Il n’y a pas de dessein intelligent

17 octobre 2009
La première fois

Il emporte avec lui
Le rire des enfants
Et les Mistral gagnants
(Renaud)
C’est tout d’abord la première enfance, l’âge du premier cri, de la première dent, de la première bougie, du premier pas.
Puis vient l’enfance, l’âge de la première école, de la première fois qu’on quitte sa maman, de la première fois qu’on voit la mer.
Ensuite la prime adolescence est le temps des premiers émois amoureux, du premier vélo, des premiers devoirs à la maison.
Le temps difficile de l’adolescence est l’époque du premier baiser, du premier rapport amoureux, de la première « boum », du premier alcool, du premier chagrin d’amour.
L’âge adulte est celui du premier travail, du premier bulletin de salaire, de son premier logement, du premier engagement, du premier enfant.
L’âge mûr est celui du premier renoncement, du premier licenciement, de la première séparation.
Enfin, la vieillesse est l’âge où il n’y a plus de premier, c’est celui du dernier soupir.
11 octobre 2009
F.M.

• Tout d’abord, parmi tous ceux qui ont exprimé une indignation vraie ou feinte, combien ont lu le livre de Frédéric Mitterrand, « La mauvaise vie » ?
• Pourquoi faire ressurgir des faits qui ont eu lieu il y a près de 40 ans, mettant en cause des adultes prostitués (payés et consentants), et racontés dans un livre à succès publié il y a 4 ans ? Lorsque François Mitterrand était président de La République, tout le monde avait « oublié » que, quarante ans auparavant, il avait été décoré de la Francisque.
• Peut-on croire, un seul instant, à la sincérité de l’indignation du Front National ? Le livre ne contient aucune apologie du tourisme sexuel, bien au contraire, ni de la pédophilie qui n’est absolument pas le sujet du livre. Il ne s’agit, bien évidemment, que d’essayer de récupérer, parmi les électeurs de l’UMP, ceux d’entre eux qui ont quitté de F.N. lors des dernières élections. Près de la disparition, les managers du F.N. sont prêts à toutes les démagogies et les diffamations pour tenter de survivre.
• Il est plus difficile de répondre à la question de savoir quelle a pu être la motivation réelle des « quadras » du P.S. à enfourcher aussi promptement le cheval du F.N. ! Imprudence ou désir infrangible de se démarquer de la prudence des éléphants ?
• Condamne-t-on l’homosexualité d’une figure politique emblématique pour de basses raisons électorales ?
• Quelle différence y a-t-il entre payer les services d’un(e) prostitué(e) à Bangkok ou Rue Saint Denis à Paris ? Combien y a-t-il de parlementaires qui ont (ou qui feront) appel aux services d’une péripatéticienne ?
• Se laisser porter par l’intime conviction sans rechercher des preuves objectives a conduit aux désastres d’Outreau et de Bruay en Artois.
07 octobre 2009
Démocratie participative, une arnaque ?

05 octobre 2009
Vénalité !

Quel rapport avec l’Éducation Nationale Française, direz-vous ? Celle-ci vient de lancer une expérimentation qui laisse pantois. Dans certains établissements, minés par un absentéisme anarchique des élèves, il est mis en place un système qui vise à récompenser les élèves les plus assidus par un mécanisme pécuniaire. Une classe qui verrait son taux d’absentéisme diminuer de façon appréciable se verrait affectée une somme d’argent destinée à financer une récompense commune à toute la classe. L’argent devient ainsi le moteur de la motivation des élèves. Jusqu’à présent, on pouvait croire que l’envie des élèves à suivre leurs cours se nourrissait de la capacité de leurs professeurs à les intéresser, voire à les passionner ! On pouvait croire que la motivation désintéressée des professeurs trouvait ses racines dans la passion de la transmission du savoir ! Naïfs que nous étions ! L’argent est le seul nerf de la guerre ! Personne n’oserait mettre en cause la pédagogie du professeur et sa capacité à passionner ses élèves. Le plus navrant, dans cette histoire, est que cette carotte pécuniaire risque d’être efficace.
S’invertir dans un projet d’avenir, l’Europe pour les Irlandais et la vie pour les élèves, devient secondaire et, seul, à l’image des traders qui ont plongé le monde dans la débâcle, le bénéfice financier immédiat a de l’importance. Vénalité, quand tu nous tiens !!
24 septembre 2009
Le mirage de la voiture électrique

17 septembre 2009
Suicides et entreprises

13 septembre 2009
Vox Internet, vox Dei

27 août 2009
Les banques et la morale

21 août 2009
Il est temps

10 août 2009
Une République dictatoriale de plus

24 juillet 2009
Qui doit payer la taxe Carbone ?

18 juillet 2009
Le Bien et le Mal
Partons d’une interrogation : Les nombreuses catastrophes qui inondent ce monde sont, à n’en pas douter, l’œuvre de la bêtise des hommes. Pourquoi Dieu, s’il existe, fait-il supporter aux hommes – qu’il est soi-disant venu libérer du mal – autant de maux et de souffrances ? En d’autres termes, Dieu est-il étranger et indifférent à ces souffrances ou en est-il la source ? Deux réponses à cette question :
1 - L’Apocalypse (les hommes sont la cause des maux qui les accablent)
C’est un texte de Jean l’Evangéliste de Patmos, disciple de Jean l’Ancien ou le Précurseur ou le Baptiste, dernier livre du Nouveau Testament. Apocalypse (Apo = loin et Calypso = le voile) signifie le voile qui cache l’avenir, les choses cachées, le futur avènement de Dieu qui revient parmi les hommes pour chasser définitivement les forces du mal. Dieu a créé un monde que les hommes ont perverti. Le mal du monde des hommes est leur œuvre, Dieu n’y est pour rien. Dans l’avenir (proche), Dieu reviendra pour chasser définitivement le mal.
L’Apocalypse est l’annonce de la fin imminente des temps. C’est le récit du retour prochain de Dieu qui vient combattre et abattre les symboles du mal en déclanchant des fléaux puis en vainquant « la Bête de l’abîme, la Bête de la Terre et le Dragon ». A l’issue du combat, descendra sur terre la « nouvelle Jérusalem » et Dieu habitera désormais parmi les hommes.
L’Apocalypse est ainsi une vision temporelle de l’avenir de l’homme. C’est une vision « horizontale » qui « regarde » au-devant, vers le futur.
2 - La Gnose (Le Dieu de l’Ancien Testament est la source des maux)
La Gnose désigne une « connaissance » salvatrice destinée aux initiés leur donnant la certitude du salut. C’est la connaissance des mystères du monde divin et de l’âme révélant aux initiés privilégiés les secrets de leur origine et les moyens de la retrouver. Elle explique les raisons de la présence de l’homme sur Terre (la génération) alors qu’il est d’un monde transcendant où il doit retourner (la régénération). Comme le croient les adeptes du marcionisme, cette connaissance précise que le monde est mauvais parce qu’il est une création démoniaque du Dieu de l’Ancien Testament. Le Dieu transcendant et bon, le Dieu Suprême, n’a rien à voir avec ce monde et est la source du monde spirituel (idée reprise par certaines tendances du catharisme). C’est la collaboration entre la grâce divine et l’esprit humain qui permet la création de l’âme et permet d’avoir la certitude du salut. Dieu est au-dessus de l’âme humaine qui cherche à l’atteindre. Jésus-Christ a été envoyé par Dieu pour délivrer les âmes des élus, c’est-à-dire de ceux qui « savent ». Cette connaissance assure le salut. La Gnose est une vision dans l’espace, en ce sens qu’elle regarde vers Dieu, c’est-à-dire vers « le haut ». Les âmes des hommes possédant « la connaissance » sont d’essence spirituelle et émanent du Dieu Suprême qui envoie le Christ pour délivrer ces âmes en leur donnant la connaissance de la géographie céleste et des mots de passe indispensables au franchissement des frontières entre le monde sensible et celui du Dieu Suprême. Dans ce voyage, l’âme remonte vers l’origine en s’échappant du monde d’ici-bas où elle est tombée. C’est une vision verticale. Elle ressemble à la doctrine du manichéisme (Mani – 14/4/216) qui développe une gnose élargie et grandiose, fondée sur le Bien et le Mal.
Les gnostiques puisent cette connaissance dans les traditions confiées en secret par le Christ aux Apôtres (Jean et Jacques – Le Livre secret de Jean), c’est-à-dire « ce qui est, ce qui était, ce qui sera », qui les transmirent d’initiés en initiés jusqu’aux gnostiques d’aujourd’hui.

C’est un texte de Jean l’Evangéliste de Patmos, disciple de Jean l’Ancien ou le Précurseur ou le Baptiste, dernier livre du Nouveau Testament. Apocalypse (Apo = loin et Calypso = le voile) signifie le voile qui cache l’avenir, les choses cachées, le futur avènement de Dieu qui revient parmi les hommes pour chasser définitivement les forces du mal. Dieu a créé un monde que les hommes ont perverti. Le mal du monde des hommes est leur œuvre, Dieu n’y est pour rien. Dans l’avenir (proche), Dieu reviendra pour chasser définitivement le mal.
L’Apocalypse est l’annonce de la fin imminente des temps. C’est le récit du retour prochain de Dieu qui vient combattre et abattre les symboles du mal en déclanchant des fléaux puis en vainquant « la Bête de l’abîme, la Bête de la Terre et le Dragon ». A l’issue du combat, descendra sur terre la « nouvelle Jérusalem » et Dieu habitera désormais parmi les hommes.
L’Apocalypse est ainsi une vision temporelle de l’avenir de l’homme. C’est une vision « horizontale » qui « regarde » au-devant, vers le futur.

La Gnose désigne une « connaissance » salvatrice destinée aux initiés leur donnant la certitude du salut. C’est la connaissance des mystères du monde divin et de l’âme révélant aux initiés privilégiés les secrets de leur origine et les moyens de la retrouver. Elle explique les raisons de la présence de l’homme sur Terre (la génération) alors qu’il est d’un monde transcendant où il doit retourner (la régénération). Comme le croient les adeptes du marcionisme, cette connaissance précise que le monde est mauvais parce qu’il est une création démoniaque du Dieu de l’Ancien Testament. Le Dieu transcendant et bon, le Dieu Suprême, n’a rien à voir avec ce monde et est la source du monde spirituel (idée reprise par certaines tendances du catharisme). C’est la collaboration entre la grâce divine et l’esprit humain qui permet la création de l’âme et permet d’avoir la certitude du salut. Dieu est au-dessus de l’âme humaine qui cherche à l’atteindre. Jésus-Christ a été envoyé par Dieu pour délivrer les âmes des élus, c’est-à-dire de ceux qui « savent ». Cette connaissance assure le salut. La Gnose est une vision dans l’espace, en ce sens qu’elle regarde vers Dieu, c’est-à-dire vers « le haut ». Les âmes des hommes possédant « la connaissance » sont d’essence spirituelle et émanent du Dieu Suprême qui envoie le Christ pour délivrer ces âmes en leur donnant la connaissance de la géographie céleste et des mots de passe indispensables au franchissement des frontières entre le monde sensible et celui du Dieu Suprême. Dans ce voyage, l’âme remonte vers l’origine en s’échappant du monde d’ici-bas où elle est tombée. C’est une vision verticale. Elle ressemble à la doctrine du manichéisme (Mani – 14/4/216) qui développe une gnose élargie et grandiose, fondée sur le Bien et le Mal.
Les gnostiques puisent cette connaissance dans les traditions confiées en secret par le Christ aux Apôtres (Jean et Jacques – Le Livre secret de Jean), c’est-à-dire « ce qui est, ce qui était, ce qui sera », qui les transmirent d’initiés en initiés jusqu’aux gnostiques d’aujourd’hui.
12 juillet 2009
Chinois et nazis, même combat
Les chinois se sont comportés, et se comportent aujourd’hui, avec les Ouïgoures du Turkestan oriental comme les nazis avec les juifs : annexion, exactions, tortures, exécutions sommaires, privations de droits, expropriations, camps de concentration, humiliations, procès truqués, etc …, etc …Le monde a regardé et regarde encore ces crimes contre l’humanité sans réaction, au nom de la « real-politique », prêt à fermer les yeux et payer le prix de l’hypocrisie pour quelques airbus ou quelques centrales nucléaires.
Partout où le communisme sévit, les pires exactions s’exercent contre les minorités. Nous nous sommes émus lors des derniers évènements tibétains uniquement parce que le Dalaï-Lama a su être le porteur habile de la cause de son peuple. Il n’en est pas de même pour les Ouïgoures. Leur civilisation est en voie de disparition. Pendant ce temps, nous fermons les yeux et essayons de dormir tranquilles.
Partout où le communisme sévit, les pires exactions s’exercent contre les minorités. Nous nous sommes émus lors des derniers évènements tibétains uniquement parce que le Dalaï-Lama a su être le porteur habile de la cause de son peuple. Il n’en est pas de même pour les Ouïgoures. Leur civilisation est en voie de disparition. Pendant ce temps, nous fermons les yeux et essayons de dormir tranquilles.
10 juillet 2009
Peut-on justifier la prescription ?

1° Lorsqu’un certain temps s’est écoulé depuis la condamnation, sans le que le ministère public ait fait exécuter la peine, le souvenir de l’infraction s’est éteint. L’opinion publique ne réclame plus satisfaction.
2° Une sanction trop éloignée de la faute serait peu conforme aux exigences de la justice. Le condamné, pour se soustraire au châtiment, a dû mener une vie cachée faite de privations et d’angoisses, qui constitue, par elle-même, une expiation. Lui infliger, plus tard, une peine serait équivalent à l’application d’une double peine.
3° La société encourage la bonne conduite du condamné en lui offrant la perspective de l’impunité si, pendant un temps suffisamment long, il s’abstient d’attirer l’attention publique sur sa personne, ce qui inclue évidemment la non-récidive.
Ces arguments restent bien fragiles et sont difficilement admis par les victimes. Le premier point est manifestement faux en ce qui concerne la victime qui demande réparation. L’expérience montre que le deuxième point est souvent faux. Les criminels nazis ont mené des vies faciles, parfois luxueuses, en Amérique du Sud. Quant au troisième point, il est parfaitement spécieux. Encore une fois, les criminels nazis sont restés cachés et silencieux dans les pays qui les ont acceptés. Certes, les crimes contre l’humanité ne bénéficient pas de la prescription, mais ce qui s’est produit pour ces criminels peut se produire (et se produit) pour des criminels plus ordinaires. La mère ou le père dont l’enfant a disparu parce qu’assassiné ou enlevé, ne fait pas de différence entre le criminel responsable de cette disparition et un coupable de crime contre l’humanité. C’est pourquoi la prescription d’une peine est toujours ressentie comme une injustice, comme une vengeance inassouvie. La durée de la prescription est de 20 ans en matière criminelle. À l’occasion de dramatiques accidents, les psychologues font toujours référence à la nécessité pour les victimes de « faire leur deuil », c’est-à-dire d’accepter finalement la disparition d’un être cher. En conséquence, il est certain que l’exécution de la condamnation par le criminel est un élément essentiel de cette acceptation. Ainsi, lorsqu’au bout de 20 ans d’attente dans la souffrance, la prescription plonge la victime dans la déréliction en la privant de cette acceptation, c’est-à-dire de la recouvrance d’une certaine paix intérieure, elle est nécessairement ressentie comme une monstrueuse injustice et les arguments justificatifs évoqués ci-dessus paraissent dérisoires, voire attentatoires à la morale tant il est difficile de renoncer à une vengeance légitime.
04 juillet 2009
Jade Goody, vous connaissez ?

03 juillet 2009
L’impasse mortelle
En panne de convictions, le Parti Socialiste entonne, une fois de plus, le couplet du projet. Rien n’est plus urgent que de construire un projet, là est l’unique voie du salut ! Charles De Gaulle pourrait s’esclaffer : « On peut toujour sauter sur sa chaise comme un cabri en disant le projet, le projet, le projet, cela ne sert à rien et cela ne mène à rien ! ». Le PS est très exactement dans cette situation. Mais le problème profond est qu’il n’a aucune idée de ce que pourrait bien être ce fameux projet. Il est tellement en panne d’idées que l’on voit même quelque personnalité socialiste évoquer, sans riere, des « primaires du projet » ! Faute d’idées, il faut aller chercher celles des autres. Cela rappelle fâcheusement la « démocratie participative » d’un certain désir d’avenir. En fait de désir d’avenir, il s’agit surtout du désir irréfragable des ambitions personnelles d’une pléthore de candidats à la candidature ! En suivant obstinément ce chemin, le PS s’engage immanquablement dans une impasse. Hélas !
L’adhésion d’un peuple, ou de la majorité de celui-ci, ne peut se faire qu’autour d’un homme imprégné de convictions personnelles qui ne varient pas au gré des évènements et qui ne relèvent pas simplement de slogans accrocheurs, et incarnant sa vision de la société. Mais ceci suppose que cette vision soit le fruit d’une profonde et longue réflexion et d’un travail totalement personnel qui cherchent leurs racines non seulement dans l’histoire mais aussi dans le parcours personnel. Il ne peut, en aucun cas, s’agir d’une vision collective construite en raboutant des idées éparses comme les pièces d’un puzzle, en espérant obtenir par miracle une image cohérente et significative. Il en a été ainsi pour tous les présidents de la Vème République, y compris pour le Président actuel. Le Parti n’est qu’une « machine de guerre » électorale au service du candidat, il ne peut en aucun cas être le maître à penser de celui-là. Faute d’identifier un tel homme en son sein, qui s’imposerait comme une évidence, les ambitions personnelles se déchaînent et se combattent dans une guerre mortifère entraînant tout le Parti sur un chemin sans issue. Le projet, posé comme un préalable, n’est en fait qu’un alibi pour étouffer l’émergence d’un vrai leader.
L’adhésion d’un peuple, ou de la majorité de celui-ci, ne peut se faire qu’autour d’un homme imprégné de convictions personnelles qui ne varient pas au gré des évènements et qui ne relèvent pas simplement de slogans accrocheurs, et incarnant sa vision de la société. Mais ceci suppose que cette vision soit le fruit d’une profonde et longue réflexion et d’un travail totalement personnel qui cherchent leurs racines non seulement dans l’histoire mais aussi dans le parcours personnel. Il ne peut, en aucun cas, s’agir d’une vision collective construite en raboutant des idées éparses comme les pièces d’un puzzle, en espérant obtenir par miracle une image cohérente et significative. Il en a été ainsi pour tous les présidents de la Vème République, y compris pour le Président actuel. Le Parti n’est qu’une « machine de guerre » électorale au service du candidat, il ne peut en aucun cas être le maître à penser de celui-là. Faute d’identifier un tel homme en son sein, qui s’imposerait comme une évidence, les ambitions personnelles se déchaînent et se combattent dans une guerre mortifère entraînant tout le Parti sur un chemin sans issue. Le projet, posé comme un préalable, n’est en fait qu’un alibi pour étouffer l’émergence d’un vrai leader.
27 juin 2009
L’immoralité dans les crampons

11 juin 2009
La mort est-elle au bout du chemin ?

08 juin 2009
Espèces en voie de disparition

07 juin 2009
Abstention-Europe : 1- 0
Les seuls français satisfaits des dernières élections européennes sont les hommes politiques de tous bords, puisqu’ils clament tous qu’ils ont obtenu un franc succès ou une leçon salutaire qui n'est qu'une péripétie. Même les « petites » listes ont atteint leur objectif financier, le seul qui réellement comptait. Il n’y a guère que ce soi-disant succès qui soit grand, car l’intelligence s’est effondrée sous les coups de boutoir de la langue de bois. La seule et grande gagnante de ces élections est, comme attendu, l’abstention qui a atteint un record de 60%. Durant la campagne, les medias lui ont fait tellement de propagande qu’il n’est pas étonnant que les individus aient été convaincus qu’il était totalement inutile de se déplacer. Mais, au-delà de ce fait, cette abstention massive pose une sérieuse question sur l’avenir de l’Europe. La doxa consiste à se plaindre que l’Europe ne protège pas assez le citoyen contre les dangers de la mondialisation et de la crise financière et économique. Il faut bien dire que les euro-sceptiques clament sur tous les tons que la commission européenne passe son temps à légiférer sur la longueur des concombres ou le diamètre des tomates. À force d’entendre ces discours caricaturaux, tout le monde finit par y croire et, il faut bien l’avouer, il n’y a rien là qui puisse alors soulever l’enthousiasme de l’électeur, ni le rassurer sur les protections que peut lui apporter l’Europe. Les hommes politiques ont également un discours qui est, la plupart du temps, complètement abscons. Les phrases du genre : « Il faut faire avancer l’Europe vers la justice sociale » ou bien « Nous allons construire un projet dans la cohérence » ou encore « Nous allons retrouver le chemin de l’Europe sociale », « Il faut un bouclier social », forment le fond du discours politique ambiant qui reste ainsi complètement incompréhensible pour le citoyen. Quelle que soit la liste électorale candidate, il était possible de lire sur ses affiches des slogans comme : « Changer l’Europe, vers une Europe sociale, Votez pour une Europe qui vous protège, … » et autres banalités sans signification. Il n’est guère étonnant que l’électeur ne sente pas concerné ou reste profondément sceptique sur l’utilité de son vote. Il y a plus grave encore. À force d’avoir truffer leurs discours d’attaques contre le gouvernement, mais surtout contre le Président de la République (anti-sarkozisme radical, psychopatologique, viscéral, pavlovien), les politiques ont poussé ceux qui ont fait l’effort de voter à le faire pour des motifs de pure politique nationale et partisane. Les enjeux européens sont totalement absents de leurs réflexions. Enfin, les très rares débats contradictoires organisés par les médias ont systématiquement tourné, comme d’habitude, à la foire d’empoigne et au brouhaha incompréhensible avec attaques personnelles et injures, donnant, une fois de plus, une image absolument déplorable des politiciens aux discours indigents où la médiocrité le dispute à l’incantation et à l’insulte. Ajoutons qu’il existe une contradiction apparente entre l’indifférence des électeurs et la multiplicité extravagante des listes électorales qui se sont présentées à ces élections. N’en a-t-on pas compté jusqu’à 28 en Île-de-France ? Cette floraison de listes n’a fait finalement qu’ajouter à la confusion du discours et au désintérêt de l’électeur. Confusion des discours, méprise sur les véritables enjeux, discrédit des hommes politiques. La question fondamentale est la suivante : comment construire un projet européen lorsqu'il n'y a que des listes purement nationales ne comportant que des nationaux et se présentant sur des circonscriptions également nationales ? L’Europe est malade. Une vraie démocratie doit trouver lieu de cité au sein de l’organisation européenne. Le sentiment ressenti par les citoyens est que les décisions sont prises par une commission sur laquelle ils n’ont aucun contre-pouvoir. Ces règles doivent impérativement changer. Ceux qui ont voté non au référendum sur le projet de Constitution européenne doivent être considérés comme les grands responsables de ce désastre.
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